Chronique de voyage à la Réunion (EU, Océan indien - cherchez l'erreur :-)) ...autres sentiments et humeurs, au gré de l'inspirarion.
vendredi 20 novembre 2009
Le soleil de novembre
mardi 29 septembre 2009
Dis-moi Mignonne
mardi 28 juillet 2009
Entre autres chemins, le Chemin du Roy
lundi 29 juin 2009
Je m'amuse
lundi 30 mars 2009
Triple rando à vélo

Parc des Iles de Boucherville, c'est court, c'est plat. Ce qui me frappe aussi ce sont ces nombreuses affiches qui mettent en garde le randonneur contre, paraît-il, l'abondance des chevreuils. Eh oui ! Mon œil de chasseur d'images est mis en état de veille, mais très vite, faute de cervidés à croquer, mes observations dévient sur d'autres attraits du parc. Quoi d'autre ? Le site offre un mélange de vues des rives nord et sud du fleuve Saint-Laurent. Chemin faisant, le paysage se modifie constamment comme pour tromper la monotonie de la plaine : vue sur Boucherville et son église, vue sur Montréal, vue d’un chapelet de plans d'eau encombrés d'embarcations de plaisance petites et grandes. Je roule doucement sur la piste. Cette surface étroite faite de petites roches bien tassées coupe à travers une succession de prairies et de petits boisés. Au passage, il monte jusqu’à mes narines des parfums changeants, comme autant de marqueurs olfactifs. En cette fin de journée du 13 juillet, l'air chargé d'humidité transportait des milliers de petits insectes qui collaient aux vêtements et à la peau, sans piquer. Les cinquante minutes de vélo, somme toute d'une exigence physique modérée pour moi qui aime bien maintenir une sortie ou deux par semaine, sont à marquer d'une pierre blanche. Rien à voir avec la difficulté du parcours, c'était la première fois que je faisais du vélo avec Louise-Michelle et Patrick. On s'est bien promis de répéter l'expérience.
Montebello, matinée du 14 juillet. Vélo de montagne au nord du village.
Du sport en solo. Maintenant sur le chemin du retour à la maison, je fais ma première halte cycliste de la journée, car il y en aura une deuxième. Ici, on n’est plus à Boucherville, c'est du sérieux. La sueur, la boue et les mouches à chevreuil se combinent dans un cocktail d'enfer. La piste, large à certains endroits, prend ailleurs l'allure d'un véritable fond de torrent asséché. Petits cours d'eau, fondrières, pentes escarpées et sinueuses, le parcours est traversé ici et là de gros cailloux et de morceaux de roc qui représentent autant de risques de chute. Dans cette piste, l’attention doit être sans faille. Mais quel plaisir!
À cet endroit le chevreuil n’est pas rare. Trois semaines passées, j'en avais surpris quelques uns, une petite troupe nerveuse, qui d’ailleurs avait tout de suite détalé à mon approche. Cette fois, je n'ai rien vu que des «couchettes» de grandes herbes aplaties qui laissaient deviner que les bêtes y avaient passé la nuit et qu’elles étaient toujours là, probablement pas très loin, dissimulées et immobiles derrière un écran végétal bien touffu. J'ai poursuivi ma cavale.
L'odeur des framboises sauvages, l'humidité des baissières ombragées qui contrastait avec le sol sec et durci des sommets ensoleillés, cette piste est à chaque fois un petit défi et une magnifique expérience. Je n'ai rencontré personne, je n'y ai vu personne et ça ne coûte rien. Allez-y mais faites-le doucement, histoire de préserver l'intimité du lieu.
Plaisance, 14 juillet. Parc national de Plaisance
D'abord, il faut vous le dire, la Réserve faunique de Plaisance est devenue depuis cette année un Parc national du Québec. Peu de changements pour l'instant, si ce n'est qu'il faut désormais s'enregistrer et payer de modestes droits d'accès de 3,50$ Je me suis garé à l'entrée du Parc puisque comme je l'ai expliqué à la jolie «ranger» de service, je ne suis là que pour le vélo. Par conséquent, peu me chaut de déplacer mon pick-up de cent mètres et de rouler cent mètres de plus sur deux roues. Vous voyez ! Toutefois, ça se complique. Imaginez-vous donc que la route ne fait pas partie du parc mais la piste cyclable, qui y est parallèle la plupart du temps, elle, en fait partie. J'avais donc le droit de rouler sur la route mais pas sur la piste juste à coté. Bon enfin ! Je ne vous dirai pas tout, mais le lecteur comprendra aisément mes réserves sur la Réserve.
Le Parc de Plaisance n'est pas sans rappeler par certains aspects le Parc de Boucherville. Abondance de l'eau sur tout le parcours, relief plat, mélange de boisés et de champs. En somme, deux écosystèmes très voisins, l’un formé d’îles, l’autre de deux presqu’îles.
Cette triple randonnée sur deux jours fut celle des parfums de fleurs de la mi-juillet où l'équilibre végétal de l’été atteint ici un sommet. Dans deux semaines, tout aura déjà commencé à basculer dans l’orbite de l’automne : moins de variétés de fleurs, formation des fruits et des graines sur les tiges, les parfums à prédominance florale se muant graduellement en odeurs de terre entretenues par les rosées matinales qui s'allongent. Entre temps, les verts tendres l'emportent largement sur le jaune et l’ocre des graminées et de la verge d’or alors que, dans la composition que forme ce tableau, les espèces hâtives mûrissent déjà leurs graines. Par la magie des forces naturelles culmine la palette des couleurs estivales dont la fragilité se révèle dans tant d’éclat. Mais n'y pensons pas. À l'heure de l'angélus, j'ai humé jusqu'à m'enivrer les parfums qui flottaient dans l'air chaud. Les vesces, le mélilot, le trèfle, l'asclépiade, les vergerettes, et les dizaines d'autres espèces familières dont les noms m'échappent.
Celui pour qui la nature est toujours une occasion de s'émouvoir s'accroche à son vélo et en fait son moyen d'exploration privilégié, tout de suite après la simple et si naturelle marche à pieds. Parmi les avantages du vélo, on avance assez silencieusement et on brûle de l'énergie sans jamais manquer de «gaz». De plus, si on peut surprendre des chevreuils à l'occasion, on est toujours sûr de revenir avec des images plein la tête, même les jours où l’on ne voit les panaches que sur des affiches jaunes !
Jour de la prise de la Bastille. Je termine en laissant à méditer cet extrait de Rouget de Lisle :
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs!
Sous nos drapeaux, que la victoireAccoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!
La Marseillaise
Gilles Verrier
14 juillet 2002
Revu le 14 déc. 2008
En vol pour la Réunion
dimanche 1 mars 2009
Le Retour
Voici un homme visiblement satisfait de rentrer chez lui, quand même. Après un voyage à propos duquel il ne cesse de répéter (pourtant!) qu'il l'aurait bien prolongé un peu. Question de voir Mafate de plus près, Grand Bassin et plusieurs autres destinations qui l'auront laissé sur son appétit.
Que la vie reprenne son cours, rien de plus normal. Après une mise entre parenthèses pour quelques jours de mes belles habitudes de vie active prises à la Réunion, me voici de nouveau d'attaque. Si le premier ne fait pas le mois, le trois le fait, dit l'expression. Mais le premier peut donner le ton. En ce dimanche, premier mars : Patinage de 1½ heure sur «la plus longue patinoire au monde» en compagnie de la plus animée de mes amies, l'irremplaçable Myriam Gagnon.

Après son départ, retour sur Montréal, il était encore trop tôt pour me mettre à cuisiner et m'asseoir à l'ordi. C'est ainsi qu'un petit détour à la piscine, où j'ai pu agéablement combiner mes quarantes longueurs avec la lecture de mon journal préféré, s'est avéré une excellente décision. Sans oublier le sauna et le spa. La vie est belle quand même. Et comme se plaît à le répéter à souhait Alain Bashung : «Ma petite entreprise ne connaît pas la crise». Je souhaite seulement que ce poète-musicien soit meilleur visionnaire que les meilleurs économistes de notre temps.

FIN DU VOYAGE
Le retour est bien entamé, il me reste toutefois à mettre en ligne de nombreuses photos de
Hell-Bourg, ce village du cirque de Salazie qui mérite certainement à lui seul tout un «posting». Ce sera le prochain.
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Et puis, au final, il aura vu son petit-fils.
Ouf, il a bien changé depuis mon départ... mais il m'a reconnu.
Me croiriez-vous si vous disais que cette photo le montre au moment où, à ma vue, il s'est élancé vers moi pour que je le prenne dans mes bras ? Je vous entends me répondre qu'aujourd'hui ce n'est pas le premier avril mais le premier mars! Bon.
lundi 16 février 2009
Escale à Antanarivo
Les Malgaches (et ressortissants étrangers) embarqués, il n'y a pas de doute, portaient tous leur histoire sur les derniers jours ou semaines vécues à Mada, mais rien ne transpirait... une atmosphère étale continuait de prévaloir... Salaire moyen de 100€ par mois ou 1€ par jour, vu du hublot, les collines dégarnies se succèdent. Comme le propane coûte le prix du revenu mensuel, la recherche du bois de chauffage et les abattages commerciaux ont fini par priver l'île de son couvert forestier. Du haut des airs, j'observe des collines nues, ravinées, une terre rouge et des rivières de la couleur de la boue.
Pour réclamation éventuelle, cette feuille nous a été remise à Paris
Plus tard
Dans la navette d'Orly, qui nous amène aux correspondances par bus et par trains, la scène de ces deux petites d'âge scolaire qui avaient fait le voyage depuis Mada et qui se trouvaient maintenant à la charge d'un couple noire et blanc de Bruxelles avait quelque chose de touchant. M'a fait réalisé que deux heures d'attente ce n'était pas grand chose par rapport aux difficultés que vivent d'autres. Les deux soeurs ne fréquenteront pas la même école, je l'ai appris à travers les mots aimables que l'on emploie pour mettre à l'aise des enfants dont on veut gagner la confiance et auxquels on veut s'attacher, peut-être. Mais au moins, elles, elles iront à l'école et elles auront une chance dans la vie que leurs petits camarades laissés derrière n'auront probablement jamais. Que s'est-il passé ? Pourquoi étaient-elles là sans leurs parents ? On peut imaginer le pire, mais elles ne faisaient visiblement pas le déplacement pour des vacances... leurs effets contenus dans deux gros sacs en plastique le laissait deviner.
Bon, fini.
Je passe la nuit à l'Hôtel Ibis, à Charles de Gaulle, nuit de récupération avant de prendre mon vol pour Montréal demain matin.
Observant la mine absente des badauds dans le RER (Réseau des trains urbains) entre Orly et Roissy (Charles de Gaulle), réunis par hasard dans un transport anonyme, chacun plongé dans son petit univers, je me suis pris à me demander si la Réunion faisait bien partie de la France...
18h10 heure de Montréal (16 février)
3h10 heure de la Réunion (17 février)
dimanche 15 février 2009
Après midi de partage avec Réunionais créoles
Repas traditionnel et délicieux chez les tantes, visite de la maison du frère de Josette ébéniste et artisan accompli; Corinne et son fils jardiniers (entre autres).
Plus tard, visite chez ses parents - pour prendre le café «péi» et parler café. Visite du jardin, s'arrêter sur les plantes et les arbres alimentaires et ornementales, etc...
Chaleur tropicale, végétation luxuriante de Saint-Joseph, du Sud sauvage.
Les photos parlent et les légendes pimentent ou détaillent. http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/BalladeCryptoPmCreoleJulesFerrry?authkey=nPLwFVKxBnI&feat=directlink
La providence
(Il y a sur l'île quantité de petits lieux de culte improvisés qu'on appelle ici Oratoire - beaucoup consacrés à Saint-Expédit - qui mélangent différentes croyances. Celui-ci photographié sur le sentier aujourd'hui...)
mardi 10 février 2009
Ballade et plage Vincendo
(prononcer 20-100-do)
Très joli paysage planté de vacoas
(miumm, bon à manger,
j'en mangerai le soir même au Baril, en compagnie de Josette)
Lieu de baignade et de pique nique sans prétention,
fréquenté par les autochtones...
Le touriste est ici touriste
Mon sarong et mon hamac mis au séchage.
Après la pluie, de belles éclaircies de fin de journée...
Bélier, t'auras pas mieux
http://frankyrun.over-blog.com/article-1409696-6.html
Un bon sujet de recherche pour les enfants, de quoi se découvrir une passion pour la faune aviaire ! En fin de compte pour tout le monde... et pour Myriam. Bien sûr.
Cervelle d'oiseau
Appelé ici familièrement bélier
Ce bélier porte aussi un «vrai nom» d'oiseau
On me l'a dit, je l'oublie, cervelle...
Grégaires, en nombre ils s'assemblent bruyamment
Coiffure du XIXème
http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/CoiffureDuXIXeme?authkey=xAM876TJ-2o&feat=directlink
Le Tampon croqué sur le vif
Ici la croix et le minaret, en «réunion» sur un petit sommet... partagent l'ombre des palmiers.
http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/LeTamponVues?authkey=d7GnOuSjjaU&feat=directlink
Gael impose son rythme
Ce n’est pas tout, mon cours supplémentaire de plongée prévu pour la journée suivante, le lundi 9 février, est à l’eau. En passant par là samedi, j’ai vu la palanque du capitaine bien à l’abri, loin dans les terres.
Le cyclone, dont le centre est passé à quelques 200 km des côtes, s’est éloigné pour ensuite se rapprocher à nouveau de la Réunion décrivant par là une trajectoire qui n’avait pas été prévue. Ses effets sur l’environnement de l’île ont été fortement ressentis : fortes pluies, 200 mm à la Plaine des Cafres; vents violents, pointe de 168 km au Piton Sainte-Rose; forte houle qui a fini par forcer la fermeture de la route du littoral pendant les jours qu’il faudra (trois ?), histoire de combler un cratère de cinq mètres creusé par les vagues. La fermeture de la route de l’ouest dans le secteur dit de la corniche (27 km dès la sortie de Saint-Denis sur lesquels la route se déroule comme une ficelle, coincée entre le front de mer à l’horizontale et des falaises abruptes à la verticale) est un gros inconvénient. Déjà que tous n’empruntent pas cette route par beau temps ! Mais c’est la seule route à grande circulation par l’ouest. Hormis de tenter le passage par le long trajet de la montagne, il faut passer de l’autre coté de l’île, par l’Est.
Autre dommage routier important, le radier endommagé sur la Route nationale à Saint-Louis… qui sera, prédit-on, la cause d’embouteillages majeurs dans le sud de l’île. On parle aussi de 80 % des serres du cirque de Salazie (production de tomates entre autres) qui seraient détruites ou endommagées, rupture de l’alimentation en eau à plusieurs endroits, ravines engorgées et radiers submergés, ici et là, qui auront isolés des familles, de petits villages. Quelques mortalités, des inconvénients pour tous.
Arrivé ici au temps des litchis, je repars au temps des ananas. Entre les deux, une évolution du climat qui n’est pas pour le mieux. Plus de pluie, du temps nuageux. Les sentiers de randonnée deviennent de plus en plus impraticables et la mer pas nécessairement aussi accueillante. Un changement de rythme s’impose soudainement au voyageur que je suis. Mon emploi du temps se modifie forcément, mes projets de fin de vacances prennent un autre tour. C’est donc sans trop de peine que j’ouvre mon ordinateur pour me remettre à l’ouvrage… Le compte à rebours du retour est commencé, l’heure est venue d’ouvrir certains dossiers consciencieusement apportés avec moi. S’il faut certes planifier son départ, un retour n’a pas moins de raison d’être quelque peu préparé.
Sur ces mots, je vais profiter d’un ciel gris et du temps doux pour aller faire mes longueurs en plein midi.
Le 10 février
Sud Hôtel, Le Tampon
vendredi 6 février 2009
Photos de plongée
L'Étang salé les Hauts
6 février 2009
Dix jours avant le décollage.
lundi 2 février 2009
Rando Le Tampon_L'Entre-deux
Le sentier longe d'abord un champ de canne à sucre à gauche et descend ensuite en lacet pendant une heure sur une pente assez raide. Après avoir croisé une petite bananeraie (tenue par le seul habitant du lieu ?), Nathalie me fait remarquer un jacquier et des jamblongniers (ou jamblonniers ?). En bas, on entend le Bras de la Plaine, jolie rivière alimentée notamment de cascades (v. photo). On peut s'y rafraîchir dans un décor bucolique à l'aller et au retour si on le souhaite. De là, pour revenir au sentier, il faut passer le pont piétonnier, pour remonter ensuite jusqu'au village voisin. C'est au retour que nous avons posé notre sac une trentaine de minutes, face à la cascade, avant de fournir l'effort nécessaire pour remonter le versant le plus raide.
Pour la petite histoire, Nathalie me raconte que le curé d'un des deux villages refusant de baptiser certains enfants, les paroissiens décidèrent d'aménager ce sentier, question de se rendre au village voisin pour profiter des sacrements d'un curé plus libéral. Se maintenir d'aplomb dans le sentier des premiers temps (un sentier «lontan», pour utiliser un mot créole que je connais) devait certainement constituer tout un défi aux forces de la gravité, sans oublier le nouveau né au bout des bras. À plusieurs endroits, le sentier est en effet littérallement taillé dans le roc de l'escarpement.
Au départ et chemin faisant, j'améliore mes connaissances en fruits endémiques de la Réunion. J'apprends, tout en croquant dedans, que le fruit du goyavier est beaucoup plus petit que celui du goyave, qu'il se présente en deux couleurs, le rouge et le blanc (qui en fait est jaune). Ce sont donc pratiquement deux espèces car ils n'ont pas non plus le même goût. Le jamblonnier donne le jamblong. Ce fruit ne se conserve que peu de temps, il ne se prête donc pas à la mise en marché. Sa consommation pigmente d'aileurs la bouche d'un bleu violacé... ce qui peut déplaire. Ces espèces poussent naturellement en forêt, suffit de savoir les remarquer... ce que j'ai pu faire avec un peu d'aide.
Il y a aussi le jacquier, le fruit le jacques ou Ti-jacques...
http://images.google.ca/imgres?imgurl=http://www.terroirsoutremer.com/images/jacques4.jpg&imgrefurl=http://www.terroirsoutremer.com/affiche_produit.php%3Ftype%3Dcs_1&usg=__IsbwlJfISj-4Fs8V77qGV3bp6fs=&h=1024&w=768&sz=137&hl=fr&start=11&sig2=ns2TOXa3FgJMosNILdpc9A&tbnid=PIVbcbxNVMWOfM:&tbnh=150&tbnw=113&ei=r8yGSfvvJ8asjAff6Y3PAw&prev=/images%3Fq%3DJacques%2BJacquier%26gbv%3D2%26hl%3Dfr
L'album complet de ce lundi matin
2 février 2009
http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/RandoLEntreDeux_LeTampon?authkey=b6yhSOqGC2Y&feat=directlink
dimanche 1 février 2009
Petit bungallow Étang salé les Bains
http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/MonPetitChezMoiLETANG_SALE?authkey=UKvEqSr1cyE&feat=directlink
Rando au volcan
Plusieurs photos : Plaine des sables vue du haut, etc. pour tenter de rendre justice au paysage. Si je découvre la façon de mettre les vidéos en ligne, cela serait encore plus représentatif.
http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/RandonneeAuVolcan?authkey=Y-XfxigC6QA&feat=directlink
Samedi, le 24 janvier 2009
Rando Maïdo-Grand Bénare
Le brouillard monte de Mafate, longeant la falaise.
Aire de départ
De l'Hôtel les Sables noirs
samedi 31 janvier 2009
Le Goufre - prise 2
Petit goufre avant le vrai, le gros, celui qui ne pardonne pas aux imprudents. Ni à ceux pour qui c'était la faute à pas de chance.
Visite chez le médecin
mercredi 21 janvier 2009
L'Étang-Salé - plongée salée
Vous pouvez présentement me trouver au 43, rue de la Vieille pompe, l'Étang salé les Bains. (photos à venir) Étang salé les Bains, Étang salé les Hauts et quelques petits «écarts» constituent l'agglomération d'Étang salé qui compte au total 13 500 habitants. Agriculture dans les Hauts et station balnéaire en front de mer sont ici les principales activités économiques. La plage est jolie, protégée partiellement par une barrière de corail, pour la baignade, et par une insuffisance de filaos dégarnis pour ce qui est du soleil. Résultat, le sable noir de cette plage est à redouter par temps ensoleillé (ce qui est souvent le cas). Les fameuses «claquettes deux doigts», comme on dit ici, parviennent difficilement à protéger les pieds, les miens en tout cas, de la brûlure du sable.
Les courants en bord de mer sont relativement forts à l'Étang salé et peuvent être un peu traître du fait qu'ils s'opposent par endroits les uns les autres, serait-ce en raison de la discontinuité de la barrière de corail ? En tout cas, mieux vaut être familier avec cet environnement marin avant de s'y risquer. N'empêche que plusieurs jeunes recherchent précisément le secteur des hautes vagues qu'ils passent allègrement, sans crainte apparente, avec leur surf board, body board, long board ou leur kayac de mer. Le chenail des bateaux de plaisance, des pêcheurs et des palanques de plongée est, quant à lui, bien balisé mais présente certaines difficultés je trouve.
Un des atouts de l'Étang salé les Bains est son ensoleillement. Il pleut presque continuellement dans certains secteurs de l'île, en particulier en cette période où l'on entre vraiment dans l'été austral, alors qu'ici les averses restent plutôt rares et de courte durée. Étonnant cette île, on se déplace de quelques kilomètres et le climat est tout autre.
Plongée salée
Des deux cotés de la crête des vagues et au-delà du chenail des embarcations la mer apparaissait plus agitée alors que je plongeais aujourd'hui pour la deuxième fois dans ces eaux.
Ma plongée de lundi, seul avec le prof hé hé, s'est limitée à 7 mètres de profondeur et a duré une quarantaine de minutes. Aujourd'hui, j'ai atteint les 13 mètres (40 pieds) au cours d'une plongée de 58 minutes. L'économie d'air, comparativement à ma première descente, m'aura permis de tenir plus longtemps. Par contre, le temps plus fort se sentait même en profondeur par la présence de courants qui nous déportaient sans arrêt, Juan et moi, les deux élèves, ainsi que Daniel, le sympathique proprio chef de palanquée. La visibilité était aussi affectée, comme de raison.
Contrôle de la respiration, équilibrage des pressions en me poussant de l'air dans le nez bouché ou par déglution, c'était aujourd'hui les maîtres mots de ma leçon. Le tout s'est terminé par le rinçage de l'équipement et une session théorique en maillots, à l'ombre d'une arcade, réunis autour d'une table improvisée devant Plongée salée, (http://www.plongee-salee-reunion.com/) petite école de plongée où je suis inscrit pour compléter le niveau 1 de la Confédération mondiale des activités subaquatiques (CMAS). Devant un verre d'eau parfumée à la grenadine ou à la menthe, on a commencé à voir les paliers de remontée, des notions absentes des cours de PADI - SSI. Ce soir, je consigne mes informations de plongée dans le carnet que l'on vient de me remettre. Ferais-je un bon plongeur ?
mardi 20 janvier 2009
Saint-Denis - Bas de la rivière
au bas d'une rampe à sens unique qui conduit au «bas de la rivière».
Nous pouvons voir des Comoraises avec leur marmaille et le conjoint en train de laver à la rivière
portant leur masque de beauté caractéristique.
Nous pouvons aussi voir de belles cascades d'eau et traverser la rivière à gué après
l'avoir déjà traversée dans l'autre sens sur un pont qui donne toutes les apparences
de ne pas laisser passer la plus petite des voitures, mais ça passe.
Le temple indhouïste (post précédent) se trouve juste en face de la cascade.
Lien vers l'album web : http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/BasDeLaRiviReSaintDenis?authkey=PF8Dw9JPsRs&feat=directlink
Le Temple Pendiali
Visite improvisée au Temple Pendiali, bas de la rivière, Saint-Denis
samedi 17 janvier 2009
La marmite des fleurs jaunes
Pour une meilleure définition, les photos sont en ligne sur Picasa plutôt que sur le blog proprement dit. Cliquer ici : http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/RandoMarmiteDesFleursJaunes?authkey=9txBeac18kI&feat=directlink
vendredi 16 janvier 2009
Saint-Paul vers Le Maïdo
http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/LaGuillaumePetiteFranceVersLeMaDo?authkey=Y0Yn2dYYzKs&feat=directlink
Rencontre à la Grotte des premiers Français pour une petite balade sans prétention avec France. Observation des nids particuliers des béliers (oiseaux) sous leurs cris insistants.
Visite chez un producteur artisan d'huiles essentielles, randonnée dans les Hauts de Saint-Paul.
Coisement d'un Centre équestre et de quelques restos créoles.
Vues sur le mer, Saint-Paul, Le Port. Observation de la nature, partage d'une bouteille d'eau pour arroser quelques occasions de rire. Trop de brouillard à cette heure un peu tardive pour aller jusqu'au Maïdo, plus rien à y voir en PM.
Retour à l'Étang Salé pour une randonnée de fin de journée avec Carla. Une belle heure et demi à marcher dans la jeune forêt aménagée de l'Étang Salé : Flamboyants, eucalyptus, filéos, tamarins et plusieurs autres espèces.
Beau coucher du soleil ce soir, très peu de nuages à l'ouest. J'ai pu observer le spectacle baignant dans l'eau tiède et salée de l'océan. Nager un temps puis me laisser bercer par le mouvement des longues vagues avant de rentrer.
jeudi 15 janvier 2009
On the road again

Image dans son contexte :
Surprise de voyage