vendredi 20 novembre 2009

Le soleil de novembre

Novembre, les feuilles mortes et la pluie toujours…

Non ! Cette année, novembre est exceptionnel. Il met partout du soleil malgré la brièveté des jours. Il en met certainement sur tes lèvres et c'est pour le voir dans tes mots que je voudrais te lire. Un mot de toi et je devrais sentir ce rayon de chaleur qui me fera sourire à mon tour.

Si l'au-delà garde ses secrets et que le présent ne nous les livre pas tous, un homme et une femme s'en chuchotent toujours. Il suffit de se rapprocher pour que tout s'anime. Les feuilles d'automne deviennent des flocons d'or, le givre du matin un manteau d'argent, le soleil du midi le feu de mon cœur.

mardi 29 septembre 2009

Dis-moi Mignonne

Dis-moi Mignonne pourquoi faut-il
Que de tes sentiments si fragiles
De ta soif d'absolu et de bel idéal
Tombe un verdict si radical ?

Dis-moi Mignonne, pourquoi faut-il
Pour marcher à tes cotés sur le chemin
Que tombe aujourd'hui et non demain
Les questions-réponses les plus difficiles ?

De ta soif d'absolu et de bel idéal
Suis-je celui qui répond si mal
Pour que tombe un verdict si radical ?


mardi 28 juillet 2009

Entre autres chemins, le Chemin du Roy


Baie Saint-Paul et ses galeries d'art
Le Balcon Vert, imprenable, résiste toujours
Le parc des Grands Jardins - Le Mont du lac des Cygnes
Le Chemin du Roy entre les remparts de Québec et la plaine de Montréal
Je me demande parfois si la cruauté de jadis égale celle des guerres d'aujourd'hui. En lisant le récit de la persécution des Cathares, j'ai cru saisir que la cruauté du temps des Croisades était «créative» alors que celle d'aujourd'hui m'apparaît «standardisée».
Qu'importe !
J'ai renconté hier matin à la table du Balcon vert un couple de français, de jeunes toulousains débarqués au Québec depuis deux jours. Des grandes fenêtres de la cafétéria, la pluie tombait à grosses gouttes sur la vallée de Baie Saint-Paul. Ils m'ont tout de suite donné l'auteur de mon livre dont le nom m'échappait fortuitement. Dominique Baudis, ancien maire de Toulouse. Je me fais de lui l'image d'un lettré, homme d'une certaine sagesse, «persécuté» politiquement lui aussi, dit-on, par des entités puissantes et sans scrupules, tout comme Raimond «le Cathare», le titre du livre aussi.
Les vacances sont toujours propices à la lecture, à la rêverie, à la réflexion même. C'est une activité de prédilection à laquelle je me livre au lit le soir, étendu dans mon hamac ou assis à la table de pique nique le jour... et ces derniers jours debout. J'ai lu debout sur la falaise face à Baie Saint-Paul. Je fais parfois quelques pas, comme les prêtres que je voyais, enfant, lire leur bréviaire en faisant les cent pas. Rien de religieux dans tout cela, quoique nous savons tous que de qualifier mon attitude de zen passerait, la qualifier de chrétienne, ouille !
Qu'importe !
Les Chrétiens, ouf ! On ne peut leur donner le bon Dieu sans confession. C'est ce que Baudis, qui traite de persécution et de tolérance, de la brutalité qui l'emporte si facilement sur le bon jugement me rappelle.
Le camping, la route, les pleins d'essence dans des stations service inconnues, sont encore des activités de vacances. Mais ce que je préfère est encore la randonnée à pied. Elle prend toutes sortes de formes, mais qu'elle prenne la forme athlétique, de santé ou contemplative; qu'elle se déroule sur le plat comme en montagne, je m'en délecte en haut comme en bas.
J'aurai marché seul ou en compagnie. D'abord sur les pentes traversées de sentiers juste derrière le Balcon vert; deux fois et longuement sous la bruine et la pluie d'été dans le beau village de Baie St-Paul à visiter consciencieusement les nombreuses galeries d'art. J'aurai fait l'ascension du
Mont du lac du Cygne dans le Parc des Grands jardins; Pointe du Lac, près de Trois-Rivières, pour trottiner dans la belle forêt domaniale panachée d'arbres matures et en parfaite santé pour finir par une gentille promenade à l'Île Lebel (Repentigny).
Quelles vacances ! Belles vacances !
Pas d'ampoules aux pieds, ma tente sèche dans le garage et encore plus de cent pages à lire.


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lundi 29 juin 2009

Je m'amuse

Je m'amuse

Un échange d'idées intéressant me plaît, un échange de sourires, un échange de politesses, un échange de corps à corps... tout dépend des circonstances et des corps en présence encore, des âmes qu'ils abritent itou mon minou. Mais petit trémol, sang, vol; âme en vol flotte mais ne fait pas de toi un ange.
De la balance, petit bémol, entre l'ange et le petit diable mon coeur se balade, entre la pleine lune et la nouvelle lune, un loup garou gambade...
Le diable dit : Sans petits travers la vie serait tout ordinaire.
L'ange de répondre tout à l'envers:
Pour te calmer les capillaires, va prendre une tite vite d'atmosphère,
un genre de gros bol d'air.
Be zen taboire !
Inspire par le nez expire par le yang et oublies-en sarpent les formes crépusculaires.
Né Z E N, mot à N E Z, mots nez à nez...
J'en peux plus, j'en deviens ZEN NEZ
ZEN, ce mot à nez

lundi 30 mars 2009

Triple rando à vélo

Et un jour, on pose son vélo après une rando d'enfer et quelques années plus tard, on constate qu'il a rouillé... (photo de Marie-josée)
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Troïka cycliste du 14 juillet

Parc des Iles de Boucherville, c'est court, c'est plat. Ce qui me frappe aussi ce sont ces nombreuses affiches qui mettent en garde le randonneur contre, paraît-il, l'abondance des chevreuils. Eh oui ! Mon œil de chasseur d'images est mis en état de veille, mais très vite, faute de cervidés à croquer, mes observations dévient sur d'autres attraits du parc. Quoi d'autre ? Le site offre un mélange de vues des rives nord et sud du fleuve Saint-Laurent. Chemin faisant, le paysage se modifie constamment comme pour tromper la monotonie de la plaine : vue sur Boucherville et son église, vue sur Montréal, vue d’un chapelet de plans d'eau encombrés d'embarcations de plaisance petites et grandes. Je roule doucement sur la piste. Cette surface étroite faite de petites roches bien tassées coupe à travers une succession de prairies et de petits boisés. Au passage, il monte jusqu’à mes narines des parfums changeants, comme autant de marqueurs olfactifs. En cette fin de journée du 13 juillet, l'air chargé d'humidité transportait des milliers de petits insectes qui collaient aux vêtements et à la peau, sans piquer. Les cinquante minutes de vélo, somme toute d'une exigence physique modérée pour moi qui aime bien maintenir une sortie ou deux par semaine, sont à marquer d'une pierre blanche. Rien à voir avec la difficulté du parcours, c'était la première fois que je faisais du vélo avec Louise-Michelle et Patrick. On s'est bien promis de répéter l'expérience.

Montebello, matinée du 14 juillet. Vélo de montagne au nord du village.
Du sport en solo. Maintenant sur le chemin du retour à la maison, je fais ma première halte cycliste de la journée, car il y en aura une deuxième. Ici, on n’est plus à Boucherville, c'est du sérieux. La sueur, la boue et les mouches à chevreuil se combinent dans un cocktail d'enfer. La piste, large à certains endroits, prend ailleurs l'allure d'un véritable fond de torrent asséché. Petits cours d'eau, fondrières, pentes escarpées et sinueuses, le parcours est traversé ici et là de gros cailloux et de morceaux de roc qui représentent autant de risques de chute. Dans cette piste, l’attention doit être sans faille. Mais quel plaisir!

À cet endroit le chevreuil n’est pas rare. Trois semaines passées, j'en avais surpris quelques uns, une petite troupe nerveuse, qui d’ailleurs avait tout de suite détalé à mon approche. Cette fois, je n'ai rien vu que des «couchettes» de grandes herbes aplaties qui laissaient deviner que les bêtes y avaient passé la nuit et qu’elles étaient toujours là, probablement pas très loin, dissimulées et immobiles derrière un écran végétal bien touffu. J'ai poursuivi ma cavale.

L'odeur des framboises sauvages, l'humidité des baissières ombragées qui contrastait avec le sol sec et durci des sommets ensoleillés, cette piste est à chaque fois un petit défi et une magnifique expérience. Je n'ai rencontré personne, je n'y ai vu personne et ça ne coûte rien. Allez-y mais faites-le doucement, histoire de préserver l'intimité du lieu.

Plaisance, 14 juillet. Parc national de Plaisance
D'abord, il faut vous le dire, la Réserve faunique de Plaisance est devenue depuis cette année un Parc national du Québec. Peu de changements pour l'instant, si ce n'est qu'il faut désormais s'enregistrer et payer de modestes droits d'accès de 3,50$ Je me suis garé à l'entrée du Parc puisque comme je l'ai expliqué à la jolie «ranger» de service, je ne suis là que pour le vélo. Par conséquent, peu me chaut de déplacer mon pick-up de cent mètres et de rouler cent mètres de plus sur deux roues. Vous voyez ! Toutefois, ça se complique. Imaginez-vous donc que la route ne fait pas partie du parc mais la piste cyclable, qui y est parallèle la plupart du temps, elle, en fait partie. J'avais donc le droit de rouler sur la route mais pas sur la piste juste à coté. Bon enfin ! Je ne vous dirai pas tout, mais le lecteur comprendra aisément mes réserves sur la Réserve.

Le Parc de Plaisance n'est pas sans rappeler par certains aspects le Parc de Boucherville. Abondance de l'eau sur tout le parcours, relief plat, mélange de boisés et de champs. En somme, deux écosystèmes très voisins, l’un formé d’îles, l’autre de deux presqu’îles.

Cette triple randonnée sur deux jours fut celle des parfums de fleurs de la mi-juillet où l'équilibre végétal de l’été atteint ici un sommet. Dans deux semaines, tout aura déjà commencé à basculer dans l’orbite de l’automne : moins de variétés de fleurs, formation des fruits et des graines sur les tiges, les parfums à prédominance florale se muant graduellement en odeurs de terre entretenues par les rosées matinales qui s'allongent. Entre temps, les verts tendres l'emportent largement sur le jaune et l’ocre des graminées et de la verge d’or alors que, dans la composition que forme ce tableau, les espèces hâtives mûrissent déjà leurs graines. Par la magie des forces naturelles culmine la palette des couleurs estivales dont la fragilité se révèle dans tant d’éclat. Mais n'y pensons pas. À l'heure de l'angélus, j'ai humé jusqu'à m'enivrer les parfums qui flottaient dans l'air chaud. Les vesces, le mélilot, le trèfle, l'asclépiade, les vergerettes, et les dizaines d'autres espèces familières dont les noms m'échappent.

Celui pour qui la nature est toujours une occasion de s'émouvoir s'accroche à son vélo et en fait son moyen d'exploration privilégié, tout de suite après la simple et si naturelle marche à pieds. Parmi les avantages du vélo, on avance assez silencieusement et on brûle de l'énergie sans jamais manquer de «gaz». De plus, si on peut surprendre des chevreuils à l'occasion, on est toujours sûr de revenir avec des images plein la tête, même les jours où l’on ne voit les panaches que sur des affiches jaunes !

Jour de la prise de la Bastille. Je termine en laissant à méditer cet extrait de Rouget de Lisle :

Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs!
Sous nos drapeaux, que la victoireAccoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!

La Marseillaise


Gilles Verrier
14 juillet 2002
Revu le 14 déc. 2008
En vol pour la Réunion

dimanche 1 mars 2009

Le Retour

Premières images du retour après 14 heures de vol Sud-Nord et 7,5 heures de vol Est-Ouest le lendemain. À cela, il faut ajouter deux grosses heures de route en compagnie de Johanne. Ici, prendre le courrier de deux mois à la main ne signifie pas «dépouiller» le courrier. De grâce, chers créanciers, que l'on m'accorde quelques jours pour me remettre...




Voici un homme visiblement satisfait de rentrer chez lui, quand même. Après un voyage à propos duquel il ne cesse de répéter (pourtant!) qu'il l'aurait bien prolongé un peu. Question de voir Mafate de plus près, Grand Bassin et plusieurs autres destinations qui l'auront laissé sur son appétit.


Que la vie reprenne son cours, rien de plus normal. Après une mise entre parenthèses pour quelques jours de mes belles habitudes de vie active prises à la Réunion, me voici de nouveau d'attaque. Si le premier ne fait pas le mois, le trois le fait, dit l'expression. Mais le premier peut donner le ton. En ce dimanche, premier mars : Patinage de 1½ heure sur «la plus longue patinoire au monde» en compagnie de la plus animée de mes amies, l'irremplaçable Myriam Gagnon.





Après son départ, retour sur Montréal, il était encore trop tôt pour me mettre à cuisiner et m'asseoir à l'ordi. C'est ainsi qu'un petit détour à la piscine, où j'ai pu agéablement combiner mes quarantes longueurs avec la lecture de mon journal préféré, s'est avéré une excellente décision. Sans oublier le sauna et le spa. La vie est belle quand même. Et comme se plaît à le répéter à souhait Alain Bashung : «Ma petite entreprise ne connaît pas la crise». Je souhaite seulement que ce poète-musicien soit meilleur visionnaire que les meilleurs économistes de notre temps.



FIN DU VOYAGE


Le retour est bien entamé, il me reste toutefois à mettre en ligne de nombreuses photos de
Hell-Bourg, ce village du cirque de Salazie qui mérite certainement à lui seul tout un «posting». Ce sera le prochain.

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Et puis, au final, il aura vu son petit-fils.
Ouf, il a bien changé depuis mon départ... mais il m'a reconnu.



Me croiriez-vous si vous disais que cette photo le montre au moment où, à ma vue, il s'est élancé vers moi pour que je le prenne dans mes bras ? Je vous entends me répondre qu'aujourd'hui ce n'est pas le premier avril mais le premier mars! Bon.











lundi 16 février 2009

Escale à Antanarivo

Non prévue
au plan de vol, annoncée à la dernière seconde avec cette absence de détails dont seules les compagnies aériennes semblent avoir la recette, l'escale à Antanarivo qui retardait le vol deux heures venait de tomber. J'avoue que cela m'a contrarié.
D'autant que je croyais faussement que le vol du retour était aussi de neuf heures, comme à l'aller, alors qu'il faut plutôt se river à son siège pour douze belles heures. Question de vents dominants sans doute. Donc, ce vol de quatorze heures bien comptées, long, s'est toutefois déroulé paisiblement, pas la moindre turbulence, un charme de confort. Comme j'avais acheté Marianne et le Monde diplo, lecture qui a retenu mon attention par alternance pendant de nombreuses heures... le temps a passé.

Les Malgaches (et ressortissants étrangers) embarqués, il n'y a pas de doute, portaient tous leur histoire sur les derniers jours ou semaines vécues à Mada, mais rien ne transpirait... une atmosphère étale continuait de prévaloir... Salaire moyen de 100€ par mois ou 1€ par jour, vu du hublot, les collines dégarnies se succèdent. Comme le propane coûte le prix du revenu mensuel, la recherche du bois de chauffage et les abattages commerciaux ont fini par priver l'île de son couvert forestier. Du haut des airs, j'observe des collines nues, ravinées, une terre rouge et des rivières de la couleur de la boue.

Pour réclamation éventuelle, cette feuille nous a été remise à Paris

Plus tard
Dans la navette d'Orly, qui nous amène aux correspondances par bus et par trains, la scène de ces deux petites d'âge scolaire qui avaient fait le voyage depuis Mada et qui se trouvaient maintenant à la charge d'un couple noire et blanc de Bruxelles avait quelque chose de touchant. M'a fait réalisé que deux heures d'attente ce n'était pas grand chose par rapport aux difficultés que vivent d'autres. Les deux soeurs ne fréquenteront pas la même école, je l'ai appris à travers les mots aimables que l'on emploie pour mettre à l'aise des enfants dont on veut gagner la confiance et auxquels on veut s'attacher, peut-être. Mais au moins, elles, elles iront à l'école et elles auront une chance dans la vie que leurs petits camarades laissés derrière n'auront probablement jamais. Que s'est-il passé ? Pourquoi étaient-elles là sans leurs parents ? On peut imaginer le pire, mais elles ne faisaient visiblement pas le déplacement pour des vacances... leurs effets contenus dans deux gros sacs en plastique le laissait deviner.

Bon, fini.

Je passe la nuit à l'Hôtel Ibis, à Charles de Gaulle, nuit de récupération avant de prendre mon vol pour Montréal demain matin.

Observant la mine absente des badauds dans le RER (Réseau des trains urbains) entre Orly et Roissy (Charles de Gaulle), réunis par hasard dans un transport anonyme, chacun plongé dans son petit univers, je me suis pris à me demander si la Réunion faisait bien partie de la France...

18h10 heure de Montréal (16 février)
3h10 heure de la Réunion (17 février)

dimanche 15 février 2009

Après midi de partage avec Réunionais créoles

APRÈS MIDI CRÉOLE - APRÈS MIDI BIEN REMPLI

Repas traditionnel et délicieux chez les tantes, visite de la maison du frère de Josette ébéniste et artisan accompli; Corinne et son fils jardiniers (entre autres).
Plus tard, visite chez ses parents - pour prendre le café «péi» et parler café. Visite du jardin, s'arrêter sur les plantes et les arbres alimentaires et ornementales, etc...

Chaleur tropicale, végétation luxuriante de Saint-Joseph, du Sud sauvage.

Les photos parlent et les légendes pimentent ou détaillent. http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/BalladeCryptoPmCreoleJulesFerrry?authkey=nPLwFVKxBnI&feat=directlink

La providence

La Providence n'intervient pas toujours au bon moment, mais pour moi...
(Il y a sur l'île quantité de petits lieux de culte improvisés qu'on appelle ici Oratoire - beaucoup consacrés à Saint-Expédit - qui mélangent différentes croyances. Celui-ci photographié sur le sentier aujourd'hui...)

En gros, il s'agit de descendre à gauche, de monter à droite. Puis, au retour, de procéder en sens inverse.

Petites éraflures qui seront bien vite oubliées.
Dernières heures de la dernière journée
Pour la dernière journée, j'avais prévu quelques activités digne de cette clôture de voyage. J'ai refait la rando de l'Entre-Deux - Le Tampon, mais dans le sens inverse. http://reuniontemporaire.blogspot.com/2009/02/rando-le-tamponlentre-deux.html
Cette ballade d'un peu plus de deux heures n'est pas très éloignée de la Route nationale, donc possible en cette veille de départ où il me faut remonter vers Saint-Denis. Elle demande un effort soutenu si on garde le rythme, ce qui rentre dans mes critères, et les paysages qui se modifient au fil du déplacement valent le coup.
Je me suis un peu blessé en trébuchant sur les pierres. J'estime que de si légères éraflures ne peuvent être qu'un coup de la Providence, une petite mise en garde venue du ciel m'invitant à plus de prudence. Oui, inspiré par les athlètes qui passent de temps à autre en trottinant, je me suis mis à les imiter. J'ai dû limiter mon excès de confiance après avoir laissé quelques gouttes de mon sang sur le sol réunionais (rigolons un peu!). Les occasions de faux-pas ne manquent pas sur ces sentiers si bien que, redouter le pire me semble être à la base d'une saine prudence.

Je n'ai pas l'oeil au beurre noir mais cela ne devrait tarder...

Quelle belle randonnée. Ce petit incident s'étant produit à peine au tiers du parcours, j'ai bien sûr poursuivi mon chemin avec la même détermination, tel que je l'avais prévu.
On peut voir l'album au complet de cette petite excursion faite par un temps magnifique, après une visite rapide de l'Entre Deux (que je n'avais pas vue) mais qui est très jolie avec ses nombreuses cases créoles récemment soumises à l'opération «coup de pinceau».
Le lien :



mardi 10 février 2009

Ballade et plage Vincendo

Ballade à Vincendo, dans le sud de l'île
(prononcer 20-100-do)


Très joli paysage planté de vacoas
(miumm, bon à manger,
j'en mangerai le soir même au Baril, en compagnie de Josette)
Lieu de baignade et de pique nique sans prétention,
fréquenté par les autochtones...
Le touriste est ici touriste



Mon sarong et mon hamac mis au séchage.
Après la pluie, de belles éclaircies de fin de journée...



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Bélier, t'auras pas mieux

Franchement non !

http://frankyrun.over-blog.com/article-1409696-6.html

Un bon sujet de recherche pour les enfants, de quoi se découvrir une passion pour la faune aviaire ! En fin de compte pour tout le monde... et pour Myriam. Bien sûr.

Cervelle d'oiseau

Petit oiseau bien particulier

Appelé ici familièrement bélier


Ce bélier porte aussi un «vrai nom» d'oiseau

On me l'a dit, je l'oublie, cervelle...

Grégaires, en nombre ils s'assemblent bruyamment

Dans les rameaux de l'arbre choisi Dieu sait comment

Les nids fabriqués par dizaines pendent aux branches
Comme des boules de Noël mais en plus terne
Même si le mâle les confectionne à la chaîne
La femelle boude les fruits de son talent, cette offrande
Choisissant enfin toute seule, me dit-on
Celui, l'élu, dans lequel les petits naîtront

GV
Le 10 février 2009
Pour voir l'album web :



Coiffure du XIXème

Parler de coiffure? On pourrait certes me dire de passer sur ce sujet banal. Mais je suis ici pour m'amuser et c'est souvent sur les choses d'apparence anodines que j'aime m'attarder. Quelques photos, une situation bien réelle, des gens reliés à un lieu... à leur chez-soi.

http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/CoiffureDuXIXeme?authkey=xAM876TJ-2o&feat=directlink

Le Tampon croqué sur le vif

Une harmonie qui ne craint pas les contrastes.
Ici la croix et le minaret, en «réunion» sur un petit sommet... partagent l'ombre des palmiers.

Le Tampon, Sud Hôtel, vue sur la mer et sur Saint-Pierre par temps clair, tout en bas. Mais pas de photos.
Les photos, elles, croquent du centre-ville ce qui m'a donné l'envie de sortir l'APN (appareil photo numérique). Pour en savoir plus, voir l'album en cliquant ici et lire les légendes.

http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/LeTamponVues?authkey=d7GnOuSjjaU&feat=directlink
Le 10 février
Sainte-Rose, au pied du volcan

Gael impose son rythme

En pleine saison cyclonique, ne fallait-il pas s’attendre à ce que le phénomène s’invite et qu’il marque la vie de l’île ? Ouais… Gaël aura, entre autres méfaits, perturbé mon voyage. D’abord l’annulation à la dernière minute d’une rando attendue de deux jours. Au départ de Cilaos il fallait passer à Mafate par le col du Tahibit, bivouac à Marla (hameau du cirque de Mafate) et retour le lendemain.

Ce n’est pas tout, mon cours supplémentaire de plongée prévu pour la journée suivante, le lundi 9 février, est à l’eau. En passant par là samedi, j’ai vu la palanque du capitaine bien à l’abri, loin dans les terres.

Le cyclone, dont le centre est passé à quelques 200 km des côtes, s’est éloigné pour ensuite se rapprocher à nouveau de la Réunion décrivant par là une trajectoire qui n’avait pas été prévue. Ses effets sur l’environnement de l’île ont été fortement ressentis : fortes pluies, 200 mm à la Plaine des Cafres; vents violents, pointe de 168 km au Piton Sainte-Rose; forte houle qui a fini par forcer la fermeture de la route du littoral pendant les jours qu’il faudra (trois ?), histoire de combler un cratère de cinq mètres creusé par les vagues. La fermeture de la route de l’ouest dans le secteur dit de la corniche (27 km dès la sortie de Saint-Denis sur lesquels la route se déroule comme une ficelle, coincée entre le front de mer à l’horizontale et des falaises abruptes à la verticale) est un gros inconvénient. Déjà que tous n’empruntent pas cette route par beau temps ! Mais c’est la seule route à grande circulation par l’ouest. Hormis de tenter le passage par le long trajet de la montagne, il faut passer de l’autre coté de l’île, par l’Est.

Autre dommage routier important, le radier endommagé sur la Route nationale à Saint-Louis… qui sera, prédit-on, la cause d’embouteillages majeurs dans le sud de l’île. On parle aussi de 80 % des serres du cirque de Salazie (production de tomates entre autres) qui seraient détruites ou endommagées, rupture de l’alimentation en eau à plusieurs endroits, ravines engorgées et radiers submergés, ici et là, qui auront isolés des familles, de petits villages. Quelques mortalités, des inconvénients pour tous.

Arrivé ici au temps des litchis, je repars au temps des ananas. Entre les deux, une évolution du climat qui n’est pas pour le mieux. Plus de pluie, du temps nuageux. Les sentiers de randonnée deviennent de plus en plus impraticables et la mer pas nécessairement aussi accueillante. Un changement de rythme s’impose soudainement au voyageur que je suis. Mon emploi du temps se modifie forcément, mes projets de fin de vacances prennent un autre tour. C’est donc sans trop de peine que j’ouvre mon ordinateur pour me remettre à l’ouvrage… Le compte à rebours du retour est commencé, l’heure est venue d’ouvrir certains dossiers consciencieusement apportés avec moi. S’il faut certes planifier son départ, un retour n’a pas moins de raison d’être quelque peu préparé.

Sur ces mots, je vais profiter d’un ciel gris et du temps doux pour aller faire mes longueurs en plein midi.

Le 10 février
Sud Hôtel, Le Tampon

vendredi 6 février 2009

Photos de plongée

Autoportrait

Après avoir fini de m'attarder au masque, aux palmes, à la combinaison; de jongler avec la bouteille (qu'on appelle le bloc, ici), le stabilisateur (stab, harnais qui retient la bouteille), la ceinture de plomb, le détendeur, le détendeur d'urgence, et tout l'attirail... à la cinquième leçon quoi! il me restait alors du temps libre pour prendre quelques photos. Un coup fait le recyclage des pixels, voici le résultat épuré.


L'Étang salé les Hauts
6 février 2009

Dix jours avant le décollage.

lundi 2 février 2009

Rando Le Tampon_L'Entre-deux

Vue du Bras en aval avec pont piétonnier à l'horizon, le sentier invisible sur la photo serpente sur les deux falaises.
Cette rando commence à environ 500 mètres d'altitude et on ne va pas plus haut. Nous sommes ici loin des sommets de l'île, donc proche des zones habitées : les deux villes du titre, plus Saint-Pierre, Saint-Louis, L'Étang Salé. C'est pour ça, et aussi pour le peu de temps qu'il faut y mettre pour l'aller-retour, que plusieurs amateurs de plein air en ont fait leur rando des jours ouvrables. Pour moi, accompagné de Marie-Nathalie qui m'a fait découvrir cet endroit très accessible, il nous aura fallu un peu plus de deux heures de marche énergique.

Le sentier longe d'abord un champ de canne à sucre à gauche et descend ensuite en lacet pendant une heure sur une pente assez raide. Après avoir croisé une petite bananeraie (tenue par le seul habitant du lieu ?), Nathalie me fait remarquer un jacquier et des jamblongniers (ou jamblonniers ?). En bas, on entend le Bras de la Plaine, jolie rivière alimentée notamment de cascades (v. photo). On peut s'y rafraîchir dans un décor bucolique à l'aller et au retour si on le souhaite. De là, pour revenir au sentier, il faut passer le pont piétonnier, pour remonter ensuite jusqu'au village voisin. C'est au retour que nous avons posé notre sac une trentaine de minutes, face à la cascade, avant de fournir l'effort nécessaire pour remonter le versant le plus raide.

Pour la petite histoire, Nathalie me raconte que le curé d'un des deux villages refusant de baptiser certains enfants, les paroissiens décidèrent d'aménager ce sentier, question de se rendre au village voisin pour profiter des sacrements d'un curé plus libéral. Se maintenir d'aplomb dans le sentier des premiers temps (un sentier «lontan», pour utiliser un mot créole que je connais) devait certainement constituer tout un défi aux forces de la gravité, sans oublier le nouveau né au bout des bras. À plusieurs endroits, le sentier est en effet littérallement taillé dans le roc de l'escarpement.

Au départ et chemin faisant, j'améliore mes connaissances en fruits endémiques de la Réunion. J'apprends, tout en croquant dedans, que le fruit du goyavier est beaucoup plus petit que celui du goyave, qu'il se présente en deux couleurs, le rouge et le blanc (qui en fait est jaune). Ce sont donc pratiquement deux espèces car ils n'ont pas non plus le même goût. Le jamblonnier donne le jamblong. Ce fruit ne se conserve que peu de temps, il ne se prête donc pas à la mise en marché. Sa consommation pigmente d'aileurs la bouche d'un bleu violacé... ce qui peut déplaire. Ces espèces poussent naturellement en forêt, suffit de savoir les remarquer... ce que j'ai pu faire avec un peu d'aide.
Il y a aussi le jacquier, le fruit le jacques ou Ti-jacques...


Halte du retour au pied de la cascade

Ouchhh! Gare aux petits cailloux du Bras de la Plaine... mais quel plaisir d'aller sous la cascade!

Vue sur Bras de la Plaine en amont

Le goyavier, fruit du goyavier, (à ne pas confondre avec le goyave), le jamblong, le Ti-Jacques, fruit du jacquier, consommé comme légume et comme fruit lorsqu'il est bien mûr...
Intéressante intro aux saveurs réunionaises. Goyavier blanc et rouge dans l'assiette, le jamblong est plus petit, difficile à voir ici.

dimanche 1 février 2009

Petit bungallow Étang salé les Bains

Lieu de mon séjour du 14 au 31 janvier. Près de la mer, tout ce qu'il faut, calme, un peu chaud.

http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/MonPetitChezMoiLETANG_SALE?authkey=UKvEqSr1cyE&feat=directlink

Rando au volcan

Encore là, des paysages superbes. Pluie, brouillard dès la mi-journée.

Plusieurs photos : Plaine des sables vue du haut, etc. pour tenter de rendre justice au paysage. Si je découvre la façon de mettre les vidéos en ligne, cela serait encore plus représentatif.

http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/RandonneeAuVolcan?authkey=Y-XfxigC6QA&feat=directlink

Samedi, le 24 janvier 2009

Rando Maïdo-Grand Bénare

Failles profondes à proximité du sentier. Mieux vaut ne pas le quitter...
Petit coup d'oeil de Yaëlle pour faire le plein de courage


Le brouillard monte de Mafate, longeant la falaise.


Aire de départ


Plusieurs heures de marche le long du rempart qui surplombe le cirque de Mafate. Belles vues à l'ouest peu après le départ de la randonnée, soit le plateau, la ville de Saint-Paul tout en bas et la mer au loin. Puis une vue saisissante sur le cirque et les petits hameaux isolés qui le peuple. Malheureusement, le brouillard s'est vite mis à monter du bas, voilant la vue pour le reste. Un dénivelé de quelques 800 mètres, pour finir à près de 2900 mètres, soit environ 170 mètres de moins que le Piton des Neiges, la sommet le plus haut de l'Océan indien.

De l'Hôtel les Sables noirs
Étang salé les Hauts
Dimanche, le 1er février




samedi 31 janvier 2009

Le Goufre - prise 2

À la Réunion une journée sans soleil est rare. La sieste est un peu plus rare mais elle se prend toujours bien quand l'occasion s'y prête. Après avoir vu un goufre, quoi de plus normal de se reposer en rêvant à des images plus douces... Bien sûr, comme c'est encore un autoportrait, je ne dormais pas vraiment mais c'est tout comme. Les plaisirs du hamac ne se démentent pas...


Petit goufre avant le vrai, le gros, celui qui ne pardonne pas aux imprudents. Ni à ceux pour qui c'était la faute à pas de chance.

Une petite balade en bord de mer me permet d'arriver à la vitesse Grand G (G pour G...) au lieu dit le Goufre en 20 minutes. J'aime bien cet endroit, c'est la troisième fois que je m'y arrête.

Le lieu est dangeureux mais fascinant par sa beauté.
Pour comprendre, voir l'album web :

Visite chez le médecin


Le cabinet du médecin qui pratique depuis sa résidence.

Une douzaine de chaises dans un cabinet situé à quelques minutes de marche de mon petit chez moi. À peine le temps d'ouvrir un magazine qui traînait sur la table, cinq minutes d'attente me valent finalement une consultation. Ce n'est pas toujours aussi vite, me dit-on, mais quand même... avec l'habitude des temps d'attente dans les cliniques sans rendez-vous et les urgences du Québec, il y a de quoi sourire.
Pour 26 euros et tout ce «labeur», j'obtiens le certificat médical exigé pour le cours de plongée. Le 23 janvier.




mercredi 21 janvier 2009

L'Étang-Salé - plongée salée

L'Étang salé et sa plage

Vous pouvez présentement me trouver au 43, rue de la Vieille pompe, l'Étang salé les Bains. (photos à venir) Étang salé les Bains, Étang salé les Hauts et quelques petits «écarts» constituent l'agglomération d'Étang salé qui compte au total 13 500 habitants. Agriculture dans les Hauts et station balnéaire en front de mer sont ici les principales activités économiques. La plage est jolie, protégée partiellement par une barrière de corail, pour la baignade, et par une insuffisance de filaos dégarnis pour ce qui est du soleil. Résultat, le sable noir de cette plage est à redouter par temps ensoleillé (ce qui est souvent le cas). Les fameuses «claquettes deux doigts», comme on dit ici, parviennent difficilement à protéger les pieds, les miens en tout cas, de la brûlure du sable.

Les courants en bord de mer sont relativement forts à l'Étang salé et peuvent être un peu traître du fait qu'ils s'opposent par endroits les uns les autres, serait-ce en raison de la discontinuité de la barrière de corail ? En tout cas, mieux vaut être familier avec cet environnement marin avant de s'y risquer. N'empêche que plusieurs jeunes recherchent précisément le secteur des hautes vagues qu'ils passent allègrement, sans crainte apparente, avec leur surf board, body board, long board ou leur kayac de mer. Le chenail des bateaux de plaisance, des pêcheurs et des palanques de plongée est, quant à lui, bien balisé mais présente certaines difficultés je trouve.

Un des atouts de l'Étang salé les Bains est son ensoleillement. Il pleut presque continuellement dans certains secteurs de l'île, en particulier en cette période où l'on entre vraiment dans l'été austral, alors qu'ici les averses restent plutôt rares et de courte durée. Étonnant cette île, on se déplace de quelques kilomètres et le climat est tout autre.

Prendre des photos de la plage pour un amateur tel que moi se justifie mal quand on pense au nombre et à la qualité de belles photos accessibles sur le WEB. Le site perso d'Étang salé propose un grand nombre de photos regroupées par thématique.
Pour voir de jolies photos de la plage :
Site perso sur l'Étang salé - beaucoup d'infos :


Plongée salée

Des deux cotés de la crête des vagues et au-delà du chenail des embarcations la mer apparaissait plus agitée alors que je plongeais aujourd'hui pour la deuxième fois dans ces eaux.
Ma plongée de lundi, seul avec le prof hé hé, s'est limitée à 7 mètres de profondeur et a duré une quarantaine de minutes. Aujourd'hui, j'ai atteint les 13 mètres (40 pieds) au cours d'une plongée de 58 minutes. L'économie d'air, comparativement à ma première descente, m'aura permis de tenir plus longtemps. Par contre, le temps plus fort se sentait même en profondeur par la présence de courants qui nous déportaient sans arrêt, Juan et moi, les deux élèves, ainsi que Daniel, le sympathique proprio chef de palanquée. La visibilité était aussi affectée, comme de raison.
Contrôle de la respiration, équilibrage des pressions en me poussant de l'air dans le nez bouché ou par déglution, c'était aujourd'hui les maîtres mots de ma leçon. Le tout s'est terminé par le rinçage de l'équipement et une session théorique en maillots, à l'ombre d'une arcade, réunis autour d'une table improvisée devant Plongée salée, (http://www.plongee-salee-reunion.com/) petite école de plongée où je suis inscrit pour compléter le niveau 1 de la Confédération mondiale des activités subaquatiques (CMAS). Devant un verre d'eau parfumée à la grenadine ou à la menthe, on a commencé à voir les paliers de remontée, des notions absentes des cours de PADI - SSI. Ce soir, je consigne mes informations de plongée dans le carnet que l'on vient de me remettre. Ferais-je un bon plongeur ?

mardi 20 janvier 2009

Saint-Denis - Bas de la rivière

Nous sommes à cinq minutes du centre-ville de Saint-Denis,
au bas d'une rampe à sens unique qui conduit au «bas de la rivière».
Nous pouvons voir des Comoraises avec leur marmaille et le conjoint en train de laver à la rivière
portant leur masque de beauté caractéristique.
Nous pouvons aussi voir de belles cascades d'eau et traverser la rivière à gué après
l'avoir déjà traversée dans l'autre sens sur un pont qui donne toutes les apparences
de ne pas laisser passer la plus petite des voitures, mais ça passe.
Le temple indhouïste (post précédent) se trouve juste en face de la cascade.


Lien vers l'album web : http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/BasDeLaRiviReSaintDenis?authkey=PF8Dw9JPsRs&feat=directlink
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Le Temple Pendiali


Visite improvisée au Temple Pendiali, bas de la rivière, Saint-Denis
Pour plus de photos cliquer sur le lien suivant :




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samedi 17 janvier 2009

La marmite des fleurs jaunes

Aujourd'hui, une seule activité au programme. Départ de l'Étang salé à 8h00 pour y revenir à 19h00. Entre les deux : Saint-Louis, Cialos, la randonnée de deux heures en montagne (aller) qui s'est faite pour la moitiée dans un sentier non cartographié et non balisé, pour arriver finalement dans un endroit qui valait amplement le déplacement. Petite troupe de dix personnes dont quatre jeunes ou enfants, tous y auront mis de l'effort et y auront trouvé un plaisir complet. En tout cas, ce fut mon cas. J'ai fait une première épuration de mes photos, il en reste encore plus de soixante, laissons-les parler...

Pour une meilleure définition, les photos sont en ligne sur Picasa plutôt que sur le blog proprement dit. Cliquer ici : http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/RandoMarmiteDesFleursJaunes?authkey=9txBeac18kI&feat=directlink

vendredi 16 janvier 2009

Saint-Paul vers Le Maïdo

Pour voir l'album de photo de la journée :
http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/LaGuillaumePetiteFranceVersLeMaDo?authkey=Y0Yn2dYYzKs&feat=directlink

Rencontre à la Grotte des premiers Français pour une petite balade sans prétention avec France. Observation des nids particuliers des béliers (oiseaux) sous leurs cris insistants.

Visite chez un producteur artisan d'huiles essentielles, randonnée dans les Hauts de Saint-Paul.
Coisement d'un Centre équestre et de quelques restos créoles.
Vues sur le mer, Saint-Paul, Le Port. Observation de la nature, partage d'une bouteille d'eau pour arroser quelques occasions de rire. Trop de brouillard à cette heure un peu tardive pour aller jusqu'au Maïdo, plus rien à y voir en PM.

Retour à l'Étang Salé pour une randonnée de fin de journée avec Carla. Une belle heure et demi à marcher dans la jeune forêt aménagée de l'Étang Salé : Flamboyants, eucalyptus, filéos, tamarins et plusieurs autres espèces.

Beau coucher du soleil ce soir, très peu de nuages à l'ouest. J'ai pu observer le spectacle baignant dans l'eau tiède et salée de l'océan. Nager un temps puis me laisser bercer par le mouvement des longues vagues avant de rentrer.

jeudi 15 janvier 2009

On the road again


Image dans son contexte :

Surprise de voyage

À la Plaine des Cafres, dans le cadre de Miel Vert ( http://www.chat-reunion.org/index.php?post/2009/01/08/Miel-Vert-fete-ses-25-ans ), Bernard Lavilliers avec huit musiciens a ravi une foule de joyeux Réunionais. Soirée fraîche, assis dans un resto sous une tente avec un groupe de randonneurs, face au podium, sans être collé dessus, j'y ai passé un soirée inoubliable, faite d'un beau mélange de raggae, de salsa-rock, de jams... Instrumenté des percussions de deux batteries, de cuivres, claviers, une variété d'instruments touchés par les musiciens polyvalents et participatifs. Un premier rappel nous a valu trois chansons et un second rappel deux de plus, comme conclusion de ce show généreux de plus de deux heures. Un show de la maturité, et comme toujours chez Lavilliers des paroles qui ont du sens, livrés encore avec une énergie et un savoir faire musical qui m'a comblé.


La mer revient toujours au rivage

Dans les blés mûrs y a des fleurs sauvages

N'y pense plus, tu es de passage

On the road again, again

On the road again, again

mercredi 14 janvier 2009

Colimaçons - les photos

Ravine des colimaçons, entre Saint-Paul et Saint-Leu. Pour voir les photos avec une meilleure définition :
Au loin le pont de l'Autoroute des Tamarins en construction, derrière le vieux pont abandonné. Photo prise depuis le pont en usage présentement. Plusieurs ravines sont immenses mais souvent asséchées. Elles sont construites en prévision des pires crues.


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