Petit goufre avant le vrai, le gros, celui qui ne pardonne pas aux imprudents. Ni à ceux pour qui c'était la faute à pas de chance.
Chronique de voyage à la Réunion (EU, Océan indien - cherchez l'erreur :-)) ...autres sentiments et humeurs, au gré de l'inspirarion.
samedi 31 janvier 2009
Le Goufre - prise 2
À la Réunion une journée sans soleil est rare. La sieste est un peu plus rare mais elle se prend toujours bien quand l'occasion s'y prête. Après avoir vu un goufre, quoi de plus normal de se reposer en rêvant à des images plus douces... Bien sûr, comme c'est encore un autoportrait, je ne dormais pas vraiment mais c'est tout comme. Les plaisirs du hamac ne se démentent pas...
Petit goufre avant le vrai, le gros, celui qui ne pardonne pas aux imprudents. Ni à ceux pour qui c'était la faute à pas de chance.
Petit goufre avant le vrai, le gros, celui qui ne pardonne pas aux imprudents. Ni à ceux pour qui c'était la faute à pas de chance.
Visite chez le médecin
Une douzaine de chaises dans un cabinet situé à quelques minutes de marche de mon petit chez moi. À peine le temps d'ouvrir un magazine qui traînait sur la table, cinq minutes d'attente me valent finalement une consultation. Ce n'est pas toujours aussi vite, me dit-on, mais quand même... avec l'habitude des temps d'attente dans les cliniques sans rendez-vous et les urgences du Québec, il y a de quoi sourire.
Pour 26 euros et tout ce «labeur», j'obtiens le certificat médical exigé pour le cours de plongée. Le 23 janvier.
mercredi 21 janvier 2009
L'Étang-Salé - plongée salée
L'Étang salé et sa plage
Vous pouvez présentement me trouver au 43, rue de la Vieille pompe, l'Étang salé les Bains. (photos à venir) Étang salé les Bains, Étang salé les Hauts et quelques petits «écarts» constituent l'agglomération d'Étang salé qui compte au total 13 500 habitants. Agriculture dans les Hauts et station balnéaire en front de mer sont ici les principales activités économiques. La plage est jolie, protégée partiellement par une barrière de corail, pour la baignade, et par une insuffisance de filaos dégarnis pour ce qui est du soleil. Résultat, le sable noir de cette plage est à redouter par temps ensoleillé (ce qui est souvent le cas). Les fameuses «claquettes deux doigts», comme on dit ici, parviennent difficilement à protéger les pieds, les miens en tout cas, de la brûlure du sable.
Les courants en bord de mer sont relativement forts à l'Étang salé et peuvent être un peu traître du fait qu'ils s'opposent par endroits les uns les autres, serait-ce en raison de la discontinuité de la barrière de corail ? En tout cas, mieux vaut être familier avec cet environnement marin avant de s'y risquer. N'empêche que plusieurs jeunes recherchent précisément le secteur des hautes vagues qu'ils passent allègrement, sans crainte apparente, avec leur surf board, body board, long board ou leur kayac de mer. Le chenail des bateaux de plaisance, des pêcheurs et des palanques de plongée est, quant à lui, bien balisé mais présente certaines difficultés je trouve.
Un des atouts de l'Étang salé les Bains est son ensoleillement. Il pleut presque continuellement dans certains secteurs de l'île, en particulier en cette période où l'on entre vraiment dans l'été austral, alors qu'ici les averses restent plutôt rares et de courte durée. Étonnant cette île, on se déplace de quelques kilomètres et le climat est tout autre.
Plongée salée
Des deux cotés de la crête des vagues et au-delà du chenail des embarcations la mer apparaissait plus agitée alors que je plongeais aujourd'hui pour la deuxième fois dans ces eaux.
Ma plongée de lundi, seul avec le prof hé hé, s'est limitée à 7 mètres de profondeur et a duré une quarantaine de minutes. Aujourd'hui, j'ai atteint les 13 mètres (40 pieds) au cours d'une plongée de 58 minutes. L'économie d'air, comparativement à ma première descente, m'aura permis de tenir plus longtemps. Par contre, le temps plus fort se sentait même en profondeur par la présence de courants qui nous déportaient sans arrêt, Juan et moi, les deux élèves, ainsi que Daniel, le sympathique proprio chef de palanquée. La visibilité était aussi affectée, comme de raison.
Contrôle de la respiration, équilibrage des pressions en me poussant de l'air dans le nez bouché ou par déglution, c'était aujourd'hui les maîtres mots de ma leçon. Le tout s'est terminé par le rinçage de l'équipement et une session théorique en maillots, à l'ombre d'une arcade, réunis autour d'une table improvisée devant Plongée salée, (http://www.plongee-salee-reunion.com/) petite école de plongée où je suis inscrit pour compléter le niveau 1 de la Confédération mondiale des activités subaquatiques (CMAS). Devant un verre d'eau parfumée à la grenadine ou à la menthe, on a commencé à voir les paliers de remontée, des notions absentes des cours de PADI - SSI. Ce soir, je consigne mes informations de plongée dans le carnet que l'on vient de me remettre. Ferais-je un bon plongeur ?
Vous pouvez présentement me trouver au 43, rue de la Vieille pompe, l'Étang salé les Bains. (photos à venir) Étang salé les Bains, Étang salé les Hauts et quelques petits «écarts» constituent l'agglomération d'Étang salé qui compte au total 13 500 habitants. Agriculture dans les Hauts et station balnéaire en front de mer sont ici les principales activités économiques. La plage est jolie, protégée partiellement par une barrière de corail, pour la baignade, et par une insuffisance de filaos dégarnis pour ce qui est du soleil. Résultat, le sable noir de cette plage est à redouter par temps ensoleillé (ce qui est souvent le cas). Les fameuses «claquettes deux doigts», comme on dit ici, parviennent difficilement à protéger les pieds, les miens en tout cas, de la brûlure du sable.
Les courants en bord de mer sont relativement forts à l'Étang salé et peuvent être un peu traître du fait qu'ils s'opposent par endroits les uns les autres, serait-ce en raison de la discontinuité de la barrière de corail ? En tout cas, mieux vaut être familier avec cet environnement marin avant de s'y risquer. N'empêche que plusieurs jeunes recherchent précisément le secteur des hautes vagues qu'ils passent allègrement, sans crainte apparente, avec leur surf board, body board, long board ou leur kayac de mer. Le chenail des bateaux de plaisance, des pêcheurs et des palanques de plongée est, quant à lui, bien balisé mais présente certaines difficultés je trouve.
Un des atouts de l'Étang salé les Bains est son ensoleillement. Il pleut presque continuellement dans certains secteurs de l'île, en particulier en cette période où l'on entre vraiment dans l'été austral, alors qu'ici les averses restent plutôt rares et de courte durée. Étonnant cette île, on se déplace de quelques kilomètres et le climat est tout autre.
Prendre des photos de la plage pour un amateur tel que moi se justifie mal quand on pense au nombre et à la qualité de belles photos accessibles sur le WEB. Le site perso d'Étang salé propose un grand nombre de photos regroupées par thématique.
Pour voir de jolies photos de la plage :
Site perso sur l'Étang salé - beaucoup d'infos :
Plongée salée
Des deux cotés de la crête des vagues et au-delà du chenail des embarcations la mer apparaissait plus agitée alors que je plongeais aujourd'hui pour la deuxième fois dans ces eaux.
Ma plongée de lundi, seul avec le prof hé hé, s'est limitée à 7 mètres de profondeur et a duré une quarantaine de minutes. Aujourd'hui, j'ai atteint les 13 mètres (40 pieds) au cours d'une plongée de 58 minutes. L'économie d'air, comparativement à ma première descente, m'aura permis de tenir plus longtemps. Par contre, le temps plus fort se sentait même en profondeur par la présence de courants qui nous déportaient sans arrêt, Juan et moi, les deux élèves, ainsi que Daniel, le sympathique proprio chef de palanquée. La visibilité était aussi affectée, comme de raison.
Contrôle de la respiration, équilibrage des pressions en me poussant de l'air dans le nez bouché ou par déglution, c'était aujourd'hui les maîtres mots de ma leçon. Le tout s'est terminé par le rinçage de l'équipement et une session théorique en maillots, à l'ombre d'une arcade, réunis autour d'une table improvisée devant Plongée salée, (http://www.plongee-salee-reunion.com/) petite école de plongée où je suis inscrit pour compléter le niveau 1 de la Confédération mondiale des activités subaquatiques (CMAS). Devant un verre d'eau parfumée à la grenadine ou à la menthe, on a commencé à voir les paliers de remontée, des notions absentes des cours de PADI - SSI. Ce soir, je consigne mes informations de plongée dans le carnet que l'on vient de me remettre. Ferais-je un bon plongeur ?
mardi 20 janvier 2009
Saint-Denis - Bas de la rivière
Nous sommes à cinq minutes du centre-ville de Saint-Denis,
au bas d'une rampe à sens unique qui conduit au «bas de la rivière».
Nous pouvons voir des Comoraises avec leur marmaille et le conjoint en train de laver à la rivière
portant leur masque de beauté caractéristique.
Nous pouvons aussi voir de belles cascades d'eau et traverser la rivière à gué après
l'avoir déjà traversée dans l'autre sens sur un pont qui donne toutes les apparences
de ne pas laisser passer la plus petite des voitures, mais ça passe.
Le temple indhouïste (post précédent) se trouve juste en face de la cascade.
au bas d'une rampe à sens unique qui conduit au «bas de la rivière».
Nous pouvons voir des Comoraises avec leur marmaille et le conjoint en train de laver à la rivière
portant leur masque de beauté caractéristique.
Nous pouvons aussi voir de belles cascades d'eau et traverser la rivière à gué après
l'avoir déjà traversée dans l'autre sens sur un pont qui donne toutes les apparences
de ne pas laisser passer la plus petite des voitures, mais ça passe.
Le temple indhouïste (post précédent) se trouve juste en face de la cascade.
Lien vers l'album web : http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/BasDeLaRiviReSaintDenis?authkey=PF8Dw9JPsRs&feat=directlink
Le Temple Pendiali
Visite improvisée au Temple Pendiali, bas de la rivière, Saint-Denis
Pour plus de photos cliquer sur le lien suivant :
http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/TemplePendialiSaintDenis?authkey=lCB9uUbFWpM&feat=directlink
samedi 17 janvier 2009
La marmite des fleurs jaunes
Aujourd'hui, une seule activité au programme. Départ de l'Étang salé à 8h00 pour y revenir à 19h00. Entre les deux : Saint-Louis, Cialos, la randonnée de deux heures en montagne (aller) qui s'est faite pour la moitiée dans un sentier non cartographié et non balisé, pour arriver finalement dans un endroit qui valait amplement le déplacement. Petite troupe de dix personnes dont quatre jeunes ou enfants, tous y auront mis de l'effort et y auront trouvé un plaisir complet. En tout cas, ce fut mon cas. J'ai fait une première épuration de mes photos, il en reste encore plus de soixante, laissons-les parler...
Pour une meilleure définition, les photos sont en ligne sur Picasa plutôt que sur le blog proprement dit. Cliquer ici : http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/RandoMarmiteDesFleursJaunes?authkey=9txBeac18kI&feat=directlink
Pour une meilleure définition, les photos sont en ligne sur Picasa plutôt que sur le blog proprement dit. Cliquer ici : http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/RandoMarmiteDesFleursJaunes?authkey=9txBeac18kI&feat=directlink
vendredi 16 janvier 2009
Saint-Paul vers Le Maïdo
Pour voir l'album de photo de la journée :
http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/LaGuillaumePetiteFranceVersLeMaDo?authkey=Y0Yn2dYYzKs&feat=directlink
Rencontre à la Grotte des premiers Français pour une petite balade sans prétention avec France. Observation des nids particuliers des béliers (oiseaux) sous leurs cris insistants.
Visite chez un producteur artisan d'huiles essentielles, randonnée dans les Hauts de Saint-Paul.
Coisement d'un Centre équestre et de quelques restos créoles.
Vues sur le mer, Saint-Paul, Le Port. Observation de la nature, partage d'une bouteille d'eau pour arroser quelques occasions de rire. Trop de brouillard à cette heure un peu tardive pour aller jusqu'au Maïdo, plus rien à y voir en PM.
Retour à l'Étang Salé pour une randonnée de fin de journée avec Carla. Une belle heure et demi à marcher dans la jeune forêt aménagée de l'Étang Salé : Flamboyants, eucalyptus, filéos, tamarins et plusieurs autres espèces.
Beau coucher du soleil ce soir, très peu de nuages à l'ouest. J'ai pu observer le spectacle baignant dans l'eau tiède et salée de l'océan. Nager un temps puis me laisser bercer par le mouvement des longues vagues avant de rentrer.
http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/LaGuillaumePetiteFranceVersLeMaDo?authkey=Y0Yn2dYYzKs&feat=directlink
Rencontre à la Grotte des premiers Français pour une petite balade sans prétention avec France. Observation des nids particuliers des béliers (oiseaux) sous leurs cris insistants.
Visite chez un producteur artisan d'huiles essentielles, randonnée dans les Hauts de Saint-Paul.
Coisement d'un Centre équestre et de quelques restos créoles.
Vues sur le mer, Saint-Paul, Le Port. Observation de la nature, partage d'une bouteille d'eau pour arroser quelques occasions de rire. Trop de brouillard à cette heure un peu tardive pour aller jusqu'au Maïdo, plus rien à y voir en PM.
Retour à l'Étang Salé pour une randonnée de fin de journée avec Carla. Une belle heure et demi à marcher dans la jeune forêt aménagée de l'Étang Salé : Flamboyants, eucalyptus, filéos, tamarins et plusieurs autres espèces.
Beau coucher du soleil ce soir, très peu de nuages à l'ouest. J'ai pu observer le spectacle baignant dans l'eau tiède et salée de l'océan. Nager un temps puis me laisser bercer par le mouvement des longues vagues avant de rentrer.
jeudi 15 janvier 2009
On the road again

Image dans son contexte :
Surprise de voyage
À la Plaine des Cafres, dans le cadre de Miel Vert ( http://www.chat-reunion.org/index.php?post/2009/01/08/Miel-Vert-fete-ses-25-ans ), Bernard Lavilliers avec huit musiciens a ravi une foule de joyeux Réunionais. Soirée fraîche, assis dans un resto sous une tente avec un groupe de randonneurs, face au podium, sans être collé dessus, j'y ai passé un soirée inoubliable, faite d'un beau mélange de raggae, de salsa-rock, de jams... Instrumenté des percussions de deux batteries, de cuivres, claviers, une variété d'instruments touchés par les musiciens polyvalents et participatifs. Un premier rappel nous a valu trois chansons et un second rappel deux de plus, comme conclusion de ce show généreux de plus de deux heures. Un show de la maturité, et comme toujours chez Lavilliers des paroles qui ont du sens, livrés encore avec une énergie et un savoir faire musical qui m'a comblé.
La mer revient toujours au rivage
Dans les blés mûrs y a des fleurs sauvages
N'y pense plus, tu es de passage
On the road again, again
On the road again, again
mercredi 14 janvier 2009
Colimaçons - les photos
Ravine des colimaçons, entre Saint-Paul et Saint-Leu. Pour voir les photos avec une meilleure définition :
http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/RavineDesColimaOns?authkey=UHiuxqPqhwc&feat=directlink
Au loin le pont de l'Autoroute des Tamarins en construction, derrière le vieux pont abandonné. Photo prise depuis le pont en usage présentement. Plusieurs ravines sont immenses mais souvent asséchées. Elles sont construites en prévision des pires crues.lundi 12 janvier 2009
Rando de nuit - CILAOS - Piton des neiges
Randonnée de nuit à la lampe frontale. De Saint-Denis à Saint-Louis, puis avec Danielle et Philippe «Makatia» Seychelles, de Saint-Louis à Cilaos. Makatia a conduit car la route de Cilaos n'est pas facile, il faut savoir... au nombre des difficultés, trois tunnels artisanaux sculptés dans la montagne. Deux voitures peuvent s'y rencontrer mais pas se croiser... etc. Mais le paysage est magnifique, je l'ai bien vu au retour. Environ 1h pour faire les 36 ou 38 km.
Petit retard, nous commençons l'ascension à 1h45. C'est la pleine lune, le temps est clair.
Pour voir toutes les photos avec une meilleure définition :
http://picasaweb.google.com/techneau.waterwise/CilaosPiton?authkey=vdssYWH32l4&feat=directlink
Lever de soloeil avec la brume en bas

La fatigue et le tee shirt en sueur ne font pas bon ménage avec le froid de l'altitude...
On a beau avoir une paire de gants, j'avais les mains engourdies par le froid... Lever de soleil magnifique ...
presque en même temps que le coucher de
Petit retard, nous commençons l'ascension à 1h45. C'est la pleine lune, le temps est clair.
Pour voir toutes les photos avec une meilleure définition :
http://picasaweb.google.com/techneau.waterwise/CilaosPiton?authkey=vdssYWH32l4&feat=directlink





la pleine lune
Un randonneur à la montagne dans un paysage changeant
Vue du Piton
Gîte de la caverne Dufourg
Vue de Cilaos tout en bas
Makatia songeur, enlève son sac pour la pause. Cilaos, pas trop loin d'arriver.
Un village construit sur un podium

Vue du Piton des neiges

Un arrêt bien mérité
Vue de Cilaos depuis le sentier
Vu du sentier
Piton des neiges, 5h - Nous avons marché 2h45 à l'aller et la même chose au retour. Trop fatigués, trop gelés, sauf Danielle qui était prête à continuer. Nous nous sommes arrêtés après vingt minutes du gîte de la caverne Dufourg en direction du Piton. Le décor ne permet pas de le réaliser tellement le sommet semble proche, mais il restait encore 2h de marche à faire.
Une maison à Cilaos
À Cilaos
















Plage de l'Étang Salé
L'après midi s'est passé dans le hamac que j'ai dû non sans un certaine frustration déplacer trois fois pour chercher l'ombre, trop rare sur les plages. Puis promenade sur la plage dans le sable mouillé et baignade dans l'eau chaude. Les courbatures aux jambes ? Oui, le lendemain seulement et de vraies bonnes. Je n'étais plus capable à l'arrivée, mes jambes tremblaient.
vendredi 9 janvier 2009
Le Sud
Je sens déjà que mes vacances seront trop courtes... le temps se contracte à mesure que les jours passent.
Aujourd'hui, journée passée dans ce Sud que je découvre avec ravissement. Du 14 au 31, je logerai à l'Etang sale, à quelques enjambées du lagon. Je quitte Saint-Denis, ville dans laquelle je m'étonne de me déplacer maintenant sans problème, à pied ou en voiture. Une certaine familiarité avec un cet objet étrange qui me fait sourire.
Aujourd'hui, journée passée dans ce Sud que je découvre avec ravissement. Du 14 au 31, je logerai à l'Etang sale, à quelques enjambées du lagon. Je quitte Saint-Denis, ville dans laquelle je m'étonne de me déplacer maintenant sans problème, à pied ou en voiture. Une certaine familiarité avec un cet objet étrange qui me fait sourire.
mercredi 7 janvier 2009
Questions et réponses
1. Le plus gros chantier en activité dans l'Union européenne ?
2. Le record mondial de pluie en une seule journée ?
3. La plus grande ville de l'outre mer français ?
4. Le billet d'avion le plus cher au monde ?
Réponses :
- L'Autoroute des tamarins à la Réunion;
- ...si on considère la planète entière, il faut aller chercher le record mondial à Cilaos, au centre de l’île de la Réunion, où l’on a relevé une pluviométrie de 1 870 mm (1m87) en 24 heures ; c’est un chiffre effrayant ; Un déluge.
- Saint-Denis de la Réunion avec 120 000 habitants
- Quarante minutes de vol entre La Réunion et l'île Maurice (200 km) pour la somme de 360 euros, soit plus de 600 dollars canadiens.
2. Le record mondial de pluie en une seule journée ?
3. La plus grande ville de l'outre mer français ?
4. Le billet d'avion le plus cher au monde ?
Réponses :
- L'Autoroute des tamarins à la Réunion;
- ...si on considère la planète entière, il faut aller chercher le record mondial à Cilaos, au centre de l’île de la Réunion, où l’on a relevé une pluviométrie de 1 870 mm (1m87) en 24 heures ; c’est un chiffre effrayant ; Un déluge.
- Saint-Denis de la Réunion avec 120 000 habitants
- Quarante minutes de vol entre La Réunion et l'île Maurice (200 km) pour la somme de 360 euros, soit plus de 600 dollars canadiens.
mardi 6 janvier 2009
Petit tangue
Je n'ai pas eu le temps de chasser les chiens. Ils l'avaient malmené suffisammant, malgré ses poils durs un peu comme ceux d'un hérisson, qu'il avait l'air mort. C'était ma première rencontre avec un tangue, espèce de petite bête endémique de l'île de la Réunion dont j'ai déjà parlé dans un post précédent. Ouverture de la chasse en février, l'animal se mange en cari créole.
L'incident s'est produit sur le chemin du retour d'une randonnée bouclée de six heures, dont quatre en plein sentier forestier. Cette rando, Piton plaine des fougères, demande un déplacement en voiture de 23 km depuis Saint-Denis, dont 12 en montée continue dans les Hauts de Sainte-Marie.
La conduite est difficile puisqu'il faut faire plein de virages serrés qui sont toujours en montant. Des canaux de drainage destinés à recueillir l'eau de pluie, profonds de près d'un mètre, bétonnés, en bordure d'une bonne partie du chemin asphalté mais étroit, me forcent à redoubler de prudence. Pas de barrière, pas de garde fou, c'est le chemin et oups le canal. Suffit d'une fausse manoeuvre pour se retrouver avec une ou deux roues dans le vide. Surprenant quand on n'a pas l'habitude. C'est pour dire la quantité d'eau qu'il peut occasionnellement dévaler de ces pentes à certains moments.
En montant, des belles parcelles en culture. Canne à sucre, bananes, serres consacrées aux fleurs, un peu de maïs et ailleurs des arbres en fleurs.
La randonnée que j'ai choisie a un dénivelé de 630 m. Elle traverse un sous-bois très humide et accidenté. On est dans des bois de tamarins, de goyaviers, de gros eucalyptus, de bambous, de fougères arborescentes. Des gros tamarins tombés ont formé des cavernes, des couloirs, des tunnels qu'on franchit dans la presqu'obscurité tellement le sous-bois est dense et profond par endroits. Je n'ai croisé personne mais j'ai été accompagné tout le long par trois chiens.
Un des intérêts de ce parcours c'est qu'il nous permet de voir par temps clair le cirque de Salazie sur un coté et, de l'autre, de longer la crète de la Rivière aux pluies depuis laquelle on peut voir Saint-Denis. Comme il faisait nuageux je n'ai rien vu du grand paysage et j'ai terminé cette belle randonnée sous la pluie, vidant ma dernière gorgée d'eau en arrivant à la voiture.
L'incident s'est produit sur le chemin du retour d'une randonnée bouclée de six heures, dont quatre en plein sentier forestier. Cette rando, Piton plaine des fougères, demande un déplacement en voiture de 23 km depuis Saint-Denis, dont 12 en montée continue dans les Hauts de Sainte-Marie.
La conduite est difficile puisqu'il faut faire plein de virages serrés qui sont toujours en montant. Des canaux de drainage destinés à recueillir l'eau de pluie, profonds de près d'un mètre, bétonnés, en bordure d'une bonne partie du chemin asphalté mais étroit, me forcent à redoubler de prudence. Pas de barrière, pas de garde fou, c'est le chemin et oups le canal. Suffit d'une fausse manoeuvre pour se retrouver avec une ou deux roues dans le vide. Surprenant quand on n'a pas l'habitude. C'est pour dire la quantité d'eau qu'il peut occasionnellement dévaler de ces pentes à certains moments.
En montant, des belles parcelles en culture. Canne à sucre, bananes, serres consacrées aux fleurs, un peu de maïs et ailleurs des arbres en fleurs.
La randonnée que j'ai choisie a un dénivelé de 630 m. Elle traverse un sous-bois très humide et accidenté. On est dans des bois de tamarins, de goyaviers, de gros eucalyptus, de bambous, de fougères arborescentes. Des gros tamarins tombés ont formé des cavernes, des couloirs, des tunnels qu'on franchit dans la presqu'obscurité tellement le sous-bois est dense et profond par endroits. Je n'ai croisé personne mais j'ai été accompagné tout le long par trois chiens.
Un des intérêts de ce parcours c'est qu'il nous permet de voir par temps clair le cirque de Salazie sur un coté et, de l'autre, de longer la crète de la Rivière aux pluies depuis laquelle on peut voir Saint-Denis. Comme il faisait nuageux je n'ai rien vu du grand paysage et j'ai terminé cette belle randonnée sous la pluie, vidant ma dernière gorgée d'eau en arrivant à la voiture.
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