Vendredi 4 avril 2008
De cette tour, plus haute que la cîme des arbres
Ton regard plissé domine les eaux
Les jours coulent en tumulte comme les cascades d'en bas
Que reste-t-il de tes projets et ambitions ?
Quand la vie quotidienne te défie de marcher quelques pas
Sans broncher, sans trébucher, sans te blesser
Alors que tes jambes ne te supportent presque plus...
C'est beaucoup que de rentrer dignement
Enviée de tous ceux-là, de toutes celles-là
Qui ne sortent presque plus
Ignorée de tous ceux-là et de toutes celles-là
qui ne sortent presque pas
Que cette gloire est dépourvue de luxe
Que d'achever sa vie parmi ceux qui
n'en finissent plus d'achever
Quand dans mille ans notre âge
N'aura plus d'importance
Je serai ton frère et tu seras ma soeur
Sans que rien ne puisse renier
Que ma conscience est bel et bien
Le fruit de ton enfantement
Qu'est-ce que cette audace
de vivre et de défier
Ce que d'aucuns les traces
du temps auront marqués
Quand la vie calme n'est plus qu'une étreinte
Qui te serre et qui nous serre le coeur
Qui nous rappelle les jours heureux
Les jours de luxe et d'abondance
Oèu la temps se jouait au casino
Et se transigait à la bourse de jouvence
Ha! Que sont devenus ces jours de grâce
ou se conjuguaient tous les possibles
Ou tout était devant nous et rien derrière
On a beau croire, en cette foi qui, jele sais, te soutient
Comme ton ultime et appui, un au delà temps
qui trancende et pardonne toutes les abandons,
Qui trompe la solititude par la charité
et remet les péchés de tous ceux et toutes celles est de t'honorer
Qui excuse tous nos abandons, toutes nos désertions
Qu'une rivière agitée en toute saison
qui n'a plus de prairie que le nom
De ta retraite, genre de château sans gloire
Qu'y a-t-il de rassurant
Quand on a passé cinquante ans
Je suis de ta chair
Ton angoisse ne m'est pas étrangère
Le temps aplanie toutes les différences
Ton heure qui sonnera là
je la connaîtrai demain de près...
Que tes derniers temps soient l'occasion
d'une récolte abondante
Que ce printemps regorce de fleurs en abondante
aux bouquets et coloris variés
Ces bouquets garnis qui sont en nombtre
que ta féconde présence sur terre a fait naître
On est mère par la chair et pas nécessairement par l'esprit
Dans ton cas, tu es de celles-là.
Ta constance spirituelle t'honore et ce souvenir m'inspirera toujours.
Qu'ils te rendent...
RÉUNION TEMPORAIRE
Chronique de voyage à la Réunion (EU, Océan indien - cherchez l'erreur :-)) ...autres sentiments et humeurs, au gré de l'inspirarion.
lundi 7 décembre 2015
mercredi 24 août 2011
Sur les traces de grand-père Verrier
Fils unique et sans famille connue. Sans famille ? Sauf une vieille tante ou cousine, une Maria.
Un lieu de naissance incertain. Saint-Pierre-de-Boeuf ? Condrieu ? Son prénom Joseph Francis, ou Joseph ou Francis. Pas clair.
Une date de naissance transmise de mémoire, soit celle du 15 mars 1888.
Pour le reste, sur sa vie, ses déplacements ? Arrivé aux États-Unis ? Boston ? Il m'avait parlé de patinage sur la rivière Hudson, vague mémoire... À Montréal, plusieurs petits boulots dans la peinture et la maçonnerie - dont les quais de la gare centrale ? Tellement impossible à confirmer quoi que soit, qu'il vaut mieux s'en tenir là.
Revenons donc à sa naissance, seul événement qu'il soit encore possible de retracer malgré la minceur des éléments au dossier.
___________________________________________
La première recherche du lieu de naissance de mon grand-père remonte à une date déjà éloignée, à l'occasion d'un inattendu voyage de réconciliation qu'entreprirent mes parents, Robert et Patricia, en France. À titre de souvenir personnel, je sais qu'il y avait eu location d'une voiture, sans surprise une Renault ! et aussi le maniement qui s'était avéré fort malhabile d'une 8mm qui filmait comme au temps du noir et blanc, mais encore plus en accéléré. Avec pour résultat des boîtes de coûteuse pellicule dont il ne reste rien. Pour la date de leur voyage, il faudra y revenir, mais je dirais un peu avant ou un peu après 1970. Déjà, mon grand-père était décédé depuis le 15 avril 1965, à l'âge de 78 ans...
Les démarches entreprises par mon père à l'occasion de ce voyage passèrent à un cheveu d'obtenir un certain succès mais par un coucours de circonstances elles demeurèrent finalement infructueuses.
Une carte de visite laissée dans une porte qui avait refusé de s'ouvrir aurait pu tout changer à cette époque plus ancienne... Mais heureusement, tout ne fut pas inutile puisque cette petite carte, sur laquelle mon père avait inscrit soigneusement son adresse a été conservée toutes ces années par Guy-Pierre Verrier. Cette carte atteste du passage de mes parents sur les hauteurs de Malleval.
J'ai appris qu'ils s'étaient lancés, guidés par un certain Fayard, sur les traces de Maria. Ce qui les conduisit là, à Malleval, là où la carte fut laissée, soit à la résidence de Georges Verrier, à cet endroit précis où les coups frappés à la porte étaient restés sans réponse. Cette visite qui date de près de 40 ans aurait pu demeurer plus vivement dans le souvenir du voisin, Johannès Verrier, toujours vivant. Mais lui et sa femme n'en ont retenu qu'un vague souvenir, dont ce détail, le nom de ce Monsieur Fayard.
Pourquoi donc aller frapper à cette porte ? Quel lien y avait-il là avec la tante Maria ?
Cette maison où il n'y avait personne était celle de Georges Verrier et de sa famille. Travailleur de l'industrie chimique et viticulteur à ses heures, père d'une famille de cinq enfants. Aucun lien de parenté avec Johannès, par ailleurs. Il faut dire que Verrier est un patronyme qu'on entend beaucoup dans ce petit coin de la région Rhône-Alpes. Tant est que la personne que mes parents, du moins mon père, désiraient alors rencontrer n'était pas vraiment Georges Verrier, mais bien son épouse, dame Andrée Girard.
Précisons ici que Guy-Pierre Verrier, notre hôte de Lupé à l'accueil mémorable, est fils de George et Andrée. Je me permets une petite diversion, une histoire dans l'histoire, pour ajouter que Guy-Pierre, ayant en mains la carte que papa avait laissé, avait eu l'initiative d'écrire à ma soeur Francine dans le vague but, à l'époque de travailler au Québec et de possiblement s'y installer. Francine lui avait répondu quelque temps plus tard, mais leur correspondance s'était ensuite arrêtée. Qu'à cela ne tienne, le lien entre, disons, les deux familles connaissait une petite relance.
Ce n'est que récemment que Guy-Pierre, en fait pas lui directement mais sa fille Apolline, a tenté de recontacter Francine par le moyen de Facebook. Ce qui fut fait et rétablit le lien. Par le fruit de cette série de hasards qui ne le sont jamais entièrement, l'histoire reprit là où elle avait été laissée nombre d'années plus tôt. Autre information que j'ajoute en parallèle, la soeur de Guy-Pierre, Laurence, qui a un intérêt confirmé pour la généalogie, a fait l'étude de sa branche des Verrier et son intuition l'a mise sur une piste concernant la lignée à laquelle mon grand-père pourrait être rattaché. J'avoue ne pas avoir exploré davatange de ce coté mais j'ai en mains des documents que m'a gentiment offerts Laurence, Pour peu que les recherches mènent à un approfondissement dans cette direction, ces documents seront utiles. J'en ai retenu toutefois que Georges Verrier chez qui papa est allé frappé un jour n'est pas un Verrier de notre lignée.
Je reprends.
C'est Johannes Verrier, voisin d'en face sans lien de parenté, qui avait reçu la petite équipée qui s'était présentée chez lui. Il en a retenu un vague souvenir.
Cette mise en situation nous place devant les questions suivantes :
Qui était Maria ? Quel était donc le lien que supposait mon père entre Andrée Girard et Maria et comment cela permet-il de confirmer que la trace de la Maria, qui parlait de son neuveu parti au Canada et qui travaillait dans la tannerie a été retrouvée ?
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La cave de Johan Verrier se trouve à la résidence familiale, là où feu grand-père Georges avait toujours fait son vin. Mme Girard-Verrier habite toujours à l'étage.
Un lieu de naissance incertain. Saint-Pierre-de-Boeuf ? Condrieu ? Son prénom Joseph Francis, ou Joseph ou Francis. Pas clair.
Une date de naissance transmise de mémoire, soit celle du 15 mars 1888.
Pour le reste, sur sa vie, ses déplacements ? Arrivé aux États-Unis ? Boston ? Il m'avait parlé de patinage sur la rivière Hudson, vague mémoire... À Montréal, plusieurs petits boulots dans la peinture et la maçonnerie - dont les quais de la gare centrale ? Tellement impossible à confirmer quoi que soit, qu'il vaut mieux s'en tenir là.
Revenons donc à sa naissance, seul événement qu'il soit encore possible de retracer malgré la minceur des éléments au dossier.
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La première recherche du lieu de naissance de mon grand-père remonte à une date déjà éloignée, à l'occasion d'un inattendu voyage de réconciliation qu'entreprirent mes parents, Robert et Patricia, en France. À titre de souvenir personnel, je sais qu'il y avait eu location d'une voiture, sans surprise une Renault ! et aussi le maniement qui s'était avéré fort malhabile d'une 8mm qui filmait comme au temps du noir et blanc, mais encore plus en accéléré. Avec pour résultat des boîtes de coûteuse pellicule dont il ne reste rien. Pour la date de leur voyage, il faudra y revenir, mais je dirais un peu avant ou un peu après 1970. Déjà, mon grand-père était décédé depuis le 15 avril 1965, à l'âge de 78 ans...
Les démarches entreprises par mon père à l'occasion de ce voyage passèrent à un cheveu d'obtenir un certain succès mais par un coucours de circonstances elles demeurèrent finalement infructueuses.
Une carte de visite laissée dans une porte qui avait refusé de s'ouvrir aurait pu tout changer à cette époque plus ancienne... Mais heureusement, tout ne fut pas inutile puisque cette petite carte, sur laquelle mon père avait inscrit soigneusement son adresse a été conservée toutes ces années par Guy-Pierre Verrier. Cette carte atteste du passage de mes parents sur les hauteurs de Malleval.
Carte de visite laissée par mon père chez Georges Verrier vers 1970 |
Pourquoi donc aller frapper à cette porte ? Quel lien y avait-il là avec la tante Maria ?
Cette maison où il n'y avait personne était celle de Georges Verrier et de sa famille. Travailleur de l'industrie chimique et viticulteur à ses heures, père d'une famille de cinq enfants. Aucun lien de parenté avec Johannès, par ailleurs. Il faut dire que Verrier est un patronyme qu'on entend beaucoup dans ce petit coin de la région Rhône-Alpes. Tant est que la personne que mes parents, du moins mon père, désiraient alors rencontrer n'était pas vraiment Georges Verrier, mais bien son épouse, dame Andrée Girard.
Précisons ici que Guy-Pierre Verrier, notre hôte de Lupé à l'accueil mémorable, est fils de George et Andrée. Je me permets une petite diversion, une histoire dans l'histoire, pour ajouter que Guy-Pierre, ayant en mains la carte que papa avait laissé, avait eu l'initiative d'écrire à ma soeur Francine dans le vague but, à l'époque de travailler au Québec et de possiblement s'y installer. Francine lui avait répondu quelque temps plus tard, mais leur correspondance s'était ensuite arrêtée. Qu'à cela ne tienne, le lien entre, disons, les deux familles connaissait une petite relance.
Lettre envoyée par ma soeur Francine en réponse à celle de Guy-Pierre qui étant toujours en possession de la carte de visite laissée par papa avait eu cette initiative. |
Je reprends.
C'est Johannes Verrier, voisin d'en face sans lien de parenté, qui avait reçu la petite équipée qui s'était présentée chez lui. Il en a retenu un vague souvenir.
Johannès Verrier, sans lien de parenté, a vu un jour arriver des Québécois qui voulaient voir ses voisins d'en face. Il en conserve un vague souvenir, no de ce Fayard qui les accompagnait... |
Qui était Maria ? Quel était donc le lien que supposait mon père entre Andrée Girard et Maria et comment cela permet-il de confirmer que la trace de la Maria, qui parlait de son neuveu parti au Canada et qui travaillait dans la tannerie a été retrouvée ?
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La cave de Johan Verrier se trouve à la résidence familiale, là où feu grand-père Georges avait toujours fait son vin. Mme Girard-Verrier habite toujours à l'étage.
Le dynamique Johan Verrier, viticulteur de 21 ans qui a repris les vignes du grand-père. |
Bouteille réalisée spécialement pour l'occasion des 70 ans de Georges. |
Moi-même devant le Saint-Joseph 2010 de Johan, encore en barrique. Il fait aussi du Condrieu sur les collines escarpés de Malleval. |
Petit meuble de Guy-Pierre, reçu de sa mère mais qui aurait appartenu avant à la tante Maria |
lundi 22 août 2011
Crussol - Ruines et Auberge en Auvergne
Pour voir d'autres photos sur ce thème, suivre le lien :
https://picasaweb.google.com/techneau.waterwise/CrussolAubergeEtChateauAuvergne?authuser=0&authkey=Gv1sRgCNbap-vKpKb8igE&feat=directlink
Dans le Pilat - sud de Lyon, en région rhodanienne
De son nom véritable, Parc régional naturel du Pilat. Le parc n'est pas protégé entièrement puisque plusieurs villages s'y trouvent et y prospèrent : Maleval, Lupé, Pélussin, etc. Mais il y a une belle nature et une vue superbe. Au Col de l'Oeillon, le point le plus haut de notre excursion, on peut voir d'un coté St-Étienne et de l'autre la plaine du Rhône. Au loin, les Alpes avec un peu de chance. Au travers, une ou deux centrales nucléaires et des parcs d'éoliennes.
Vue de la petite chapelle de St-Sabin -
notre premier arrêt.
Affiche du Parc, à la base du Col de l'Oeillon

Ci-dessous, Guy-Pierre et Lyne en pleine séance de lecture du paysage

Vue de la petite chapelle de St-Sabin -
notre premier arrêt.
Pour voir d'autres photos sur ce thème,
suivre le lien suivant : https://picasaweb.google.com/techneau.waterwise/ExcursionPArcDuPilatRhoneAlpes?authuser=0&authkey=Gv1sRgCJLm5b6bkbiW2gE&feat=directlink
Affiche du Parc, à la base du Col de l'Oeillon
Ci-dessous, Guy-Pierre et Lyne en pleine séance de lecture du paysage
dimanche 21 août 2011
Des Ursulines à Tours
Chapelle existante et qui n'aura subi que peu de changements depuis l'époque.
Accès modeste depuis le vieux Tours.
Plaque sur l'édifice
À gauche la chapelle Saint-Michel et à droite la salle commune des Ursulines du XVIIè siècle. Le dortoir était au deuxième.
Toiture noire, en ardoise, comme le veut l'usage, à mesure que l'on remonte vers le Nord. Encore à Poitiers, les toitures rouge en argile dominent largement le paysage.
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