Cette rando commence à environ 500 mètres d'altitude et on ne va pas plus haut. Nous sommes ici loin des sommets de l'île, donc proche des zones habitées : les deux villes du titre, plus Saint-Pierre, Saint-Louis, L'Étang Salé. C'est pour ça, et aussi pour le peu de temps qu'il faut y mettre pour l'aller-retour, que plusieurs amateurs de plein air en ont fait leur rando des jours ouvrables. Pour moi, accompagné de Marie-Nathalie qui m'a fait découvrir cet endroit très accessible, il nous aura fallu un peu plus de deux heures de marche énergique.
Le sentier longe d'abord un champ de canne à sucre à gauche et descend ensuite en lacet pendant une heure sur une pente assez raide. Après avoir croisé une petite bananeraie (tenue par le seul habitant du lieu ?), Nathalie me fait remarquer un jacquier et des jamblongniers (ou jamblonniers ?). En bas, on entend le Bras de la Plaine, jolie rivière alimentée notamment de cascades (v. photo). On peut s'y rafraîchir dans un décor bucolique à l'aller et au retour si on le souhaite. De là, pour revenir au sentier, il faut passer le pont piétonnier, pour remonter ensuite jusqu'au village voisin. C'est au retour que nous avons posé notre sac une trentaine de minutes, face à la cascade, avant de fournir l'effort nécessaire pour remonter le versant le plus raide.
Pour la petite histoire, Nathalie me raconte que le curé d'un des deux villages refusant de baptiser certains enfants, les paroissiens décidèrent d'aménager ce sentier, question de se rendre au village voisin pour profiter des sacrements d'un curé plus libéral. Se maintenir d'aplomb dans le sentier des premiers temps (un sentier «lontan», pour utiliser un mot créole que je connais) devait certainement constituer tout un défi aux forces de la gravité, sans oublier le nouveau né au bout des bras. À plusieurs endroits, le sentier est en effet littérallement taillé dans le roc de l'escarpement.
Au départ et chemin faisant, j'améliore mes connaissances en fruits endémiques de la Réunion. J'apprends, tout en croquant dedans, que le fruit du goyavier est beaucoup plus petit que celui du goyave, qu'il se présente en deux couleurs, le rouge et le blanc (qui en fait est jaune). Ce sont donc pratiquement deux espèces car ils n'ont pas non plus le même goût. Le jamblonnier donne le jamblong. Ce fruit ne se conserve que peu de temps, il ne se prête donc pas à la mise en marché. Sa consommation pigmente d'aileurs la bouche d'un bleu violacé... ce qui peut déplaire. Ces espèces poussent naturellement en forêt, suffit de savoir les remarquer... ce que j'ai pu faire avec un peu d'aide.
Il y a aussi le jacquier, le fruit le jacques ou Ti-jacques...
Le sentier longe d'abord un champ de canne à sucre à gauche et descend ensuite en lacet pendant une heure sur une pente assez raide. Après avoir croisé une petite bananeraie (tenue par le seul habitant du lieu ?), Nathalie me fait remarquer un jacquier et des jamblongniers (ou jamblonniers ?). En bas, on entend le Bras de la Plaine, jolie rivière alimentée notamment de cascades (v. photo). On peut s'y rafraîchir dans un décor bucolique à l'aller et au retour si on le souhaite. De là, pour revenir au sentier, il faut passer le pont piétonnier, pour remonter ensuite jusqu'au village voisin. C'est au retour que nous avons posé notre sac une trentaine de minutes, face à la cascade, avant de fournir l'effort nécessaire pour remonter le versant le plus raide.
Pour la petite histoire, Nathalie me raconte que le curé d'un des deux villages refusant de baptiser certains enfants, les paroissiens décidèrent d'aménager ce sentier, question de se rendre au village voisin pour profiter des sacrements d'un curé plus libéral. Se maintenir d'aplomb dans le sentier des premiers temps (un sentier «lontan», pour utiliser un mot créole que je connais) devait certainement constituer tout un défi aux forces de la gravité, sans oublier le nouveau né au bout des bras. À plusieurs endroits, le sentier est en effet littérallement taillé dans le roc de l'escarpement.
Au départ et chemin faisant, j'améliore mes connaissances en fruits endémiques de la Réunion. J'apprends, tout en croquant dedans, que le fruit du goyavier est beaucoup plus petit que celui du goyave, qu'il se présente en deux couleurs, le rouge et le blanc (qui en fait est jaune). Ce sont donc pratiquement deux espèces car ils n'ont pas non plus le même goût. Le jamblonnier donne le jamblong. Ce fruit ne se conserve que peu de temps, il ne se prête donc pas à la mise en marché. Sa consommation pigmente d'aileurs la bouche d'un bleu violacé... ce qui peut déplaire. Ces espèces poussent naturellement en forêt, suffit de savoir les remarquer... ce que j'ai pu faire avec un peu d'aide.
Il y a aussi le jacquier, le fruit le jacques ou Ti-jacques...
Intéressante intro aux saveurs réunionaises. Goyavier blanc et rouge dans l'assiette, le jamblong est plus petit, difficile à voir ici.
Pour en savoir plus sur le Ti-Jacques :
http://images.google.ca/imgres?imgurl=http://www.terroirsoutremer.com/images/jacques4.jpg&imgrefurl=http://www.terroirsoutremer.com/affiche_produit.php%3Ftype%3Dcs_1&usg=__IsbwlJfISj-4Fs8V77qGV3bp6fs=&h=1024&w=768&sz=137&hl=fr&start=11&sig2=ns2TOXa3FgJMosNILdpc9A&tbnid=PIVbcbxNVMWOfM:&tbnh=150&tbnw=113&ei=r8yGSfvvJ8asjAff6Y3PAw&prev=/images%3Fq%3DJacques%2BJacquier%26gbv%3D2%26hl%3Dfr
L'album complet de ce lundi matin
2 février 2009
http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/RandoLEntreDeux_LeTampon?authkey=b6yhSOqGC2Y&feat=directlink
http://images.google.ca/imgres?imgurl=http://www.terroirsoutremer.com/images/jacques4.jpg&imgrefurl=http://www.terroirsoutremer.com/affiche_produit.php%3Ftype%3Dcs_1&usg=__IsbwlJfISj-4Fs8V77qGV3bp6fs=&h=1024&w=768&sz=137&hl=fr&start=11&sig2=ns2TOXa3FgJMosNILdpc9A&tbnid=PIVbcbxNVMWOfM:&tbnh=150&tbnw=113&ei=r8yGSfvvJ8asjAff6Y3PAw&prev=/images%3Fq%3DJacques%2BJacquier%26gbv%3D2%26hl%3Dfr
L'album complet de ce lundi matin
2 février 2009
http://picasaweb.google.ca/techneau.waterwise/RandoLEntreDeux_LeTampon?authkey=b6yhSOqGC2Y&feat=directlink
2 commentaires:
Allo toi, bien contente d'avoir de tes nouvelles, dis donc, le ti-jacques, est-ce ce qui ressemble à des olives sur la première photo?
Myriam xx
slt Gilles!
j'espère que cette petite rando à l'entre-deux t'a bien plu; sinon, le fruit du jamblonier est le jamblon, tt simplement; il faut le consommer bien mûr, sinon on peut en faire aussi du rhum arrangé.
le vilLage de l'entre-2 tire son nom du fait qu'il soit situé entre deux bras(rivières):BRAS DE LA PLAINE ET BRAS DE CILAOS.
bone fin de séjour à la réunion.
Françoise
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